Leur rôle important dans l’histoire de la médecine,
de l’alimentation et pratiques agricoles.
Les jardins de simples au Moyen Âge étaient des endroits dédiés à la culture de plantes médicinales, mais ils comprenaient également des plantes potagères. Ces plantes étaient souvent utilisées dans les monastères et couvents, où les moines cultivaient des jardins médicinaux pour produire des remèdes. Leurs connaissances sur les plantes étaient souvent transmises oralement ou dans des manuscrits médicaux. Les médecins et herboristes de l’époque utilisaient souvent une approche holistique, combinant différentes plantes pour créer des remèdes adaptés aux besoins individuels. Les jardins, à l fois utilitaires et symboliques, étaient essentiels pour l’alimentation et pour la santé des gens.
Cela témoigne bien sûr d’une érudition en termes de richesse des connaissances botaniques transmises au Moyen Âge, de l’importance de la nature dans la vie quotidienne des gens de cette époque. Les jardins médiévaux étaient souvent conçus avec une grande variété de plantes pour répondre aux besoins médicinaux, culinaires et spirituels. Je vous partage, ci-dessous, quelques échantillons de plantes significatives de cette période :
Faciles à cultiver,
au jardin et potager
Achillée millefeuille
Une plante vivace et décorative, aux propriétés médicinales. Réputée pour ses vertus cicatrisantes, cette plante était utilisée pour traiter les blessures et arrêter les saignements.

Absinthe & Armoise
L’armoise (ou armoise des jardins), connue sous le nom scientifique de Artemisia, est une plante qui a été utilisée depuis longtemps pour ses propriétés médicinales et culinaires. Dans le contexte médiéval, l’armoise était particulièrement appréciée pour ses vertus médicinales et son utilisation dans diverses pratiques. Souvent utilisée pour traiter des maux d’estomac, des troubles digestifs, et même comme remède contre la fièvre. Ses feuilles étaient parfois préparées en infusions ou en décoctions, ainsi que dans des liqueurs, telle activité monastique de la Grande Chartreuse.

Ail & Ail des Ours
En plus de son utilisation culinaire, l’ail était prisé pour ses propriétés médicinales, notamment pour renforcer le système immunitaire.
Voir aussi quant à la très prisée ail des ours. L’ail était utilisé à la fois comme condiment et pour ses propriétés médicinales. La plante pousse naturellement dans les sous-bois humides et ombragés, notamment dans les forêts de feuillus. Elle est connue pour ses feuilles en forme de lance et ses petites fleurs blanches en forme d’étoile. Utilisé depuis des siècles, il est prisé non seulement pour ses qualités culinaires, mais aussi pour ses propriétés médicinales.
À l’époque médiévale, les feuilles d’ail des ours étaient souvent utilisées pour aromatiser des plats. Elles ont un goût prononcé d’ail, ce qui les rend idéales pour relever les soupes, les sauces ou les salades. La plante était également utilisée en médecine traditionnelle. On lui attribuait des propriétés bénéfiques pour la digestion, la circulation sanguine, et pour renforcer le système immunitaire. Comme d’autres membres de la famille des Alliums, elle était considérée comme un remède pour diverses affections.
Aneth
Le nom scientifique de l’aneth est Anethum graveolens : anethum vient du grec anêthon, mot qui semble venir lui-même de l’égyptien ancien, graveolens vient des mots latins gravis et olens : odeur forte. Dans le contexte médiéval, l’aneth avait non seulement des usages culinaires, mais aussi des applications médicinales. Les herboristes de l’époque croyaient que l’aneth pouvait aider à la digestion et avait des propriétés carminatives, c’est-à-dire qu’elle aidait à réduire les ballonnements. De plus, l’aneth était parfois utilisé comme remède pour des maux comme les maux de tête ou les troubles du sommeil.
Les graines d’aneth, en particulier, étaient utilisées pour faire des marinades et conserver des aliments, ce qui était essentiel à une époque sans réfrigération.

Aubépine
L’aubépine, ou Crataegus, est une plante qui a joué un rôle important dans la médecine traditionnelle et la culture médiévale. Considérée comme protectrice, l’aubépine était utilisée en médecine populaire pour ses effets bénéfiques sur le cœur.
Utilisation médicinale : Les feuilles, les fleurs et les baies étaient utilisées pour traiter divers maux. On lui attribuait des propriétés apaisantes, notamment pour le cœur et le système nerveux. Elle était souvent utilisée en infusion pour ses vertus calmantes. Aménagement paysager : L’aubépine était couramment plantée dans les haies pour former des clôtures naturelles. Elle apparaît dans plusieurs textes médiévaux, y compris la littérature et les grimoires, où elle est souvent mentionnée pour ses propriétés mystiques et médicinales.

Bourrache
Cette plante médicinale aux feuilles et fleurs comestibles a été largement utilisée depuis le Moyen Âge, notamment pour son utilisation en cas de rhume et d’inflammation. Originaire de la région méditerranéenne, elle a traversé les âges en tant que plante appréciée pour ses propriétés médicinales, culinaires et ornementales. Elle était était utilisée pour ses propriétés apaisantes et anti-inflammatoires. On lui attribuait des vertus pour traiter les troubles respiratoires, les maladies de la peau et même pour renforcer le moral en période de stress. On pensait également qu’elle pouvait aider à calmer l’anxiété.
En plus de ses usages médicinaux et culinaires, elle était parfois cultivée dans les jardins médiévaux pour ses propriétés ornementales. Ses fleurs attrayantes et ses feuilles velues en faisaient une plante appréciée.

Camomille Romaine
Elle a été utilisée depuis l’Antiquité et a continué à jouer un rôle important au cours de la période médiévale. Largement reconnue pour ses propriétés propriétés apaisantes et anti-inflammatoires, anti-anxiété et digestives, elle était souvent utilisée pour traiter divers maux. Médecins et herboristes de l’époque la recommandaient sous forme d’infusions, ajoutée à des tisanes, souvent mélangée avec d’autres herbes pour favoriser le sommeil.
La culture de la camomille romaine a été favorisée dans les jardins médiévaux, où elle était souvent cultivée aux côtés d’autres herbes médicinales et aromatiques. Elle préférait les sols bien drainés et ensoleillés, ce qui la rendait adaptée à de nombreuses régions d’Europe.

Coriandre
Utilisée tant comme épice que pour ses propriétés médicinales, la coriandre était appréciée dans les recettes médiévales.
L’une des plus anciennes aromatiques utilisées par l’homme. Une herbe magique aux mille bienfaits, dont l’utilisation des races remonte à l’antiquité. Aujourd’hui, elle est toujours aussi populaire au cœur de nos cuisines, rendant grâce aux plats que nous confectionnons avec.

Fenouil
Au Moyen Âge, le fenouil était couramment cultivé et valorisé, tant comme herbe aromatique que pour ses vertus thérapeutiques. Les médecins médiévaux recommandaient le fenouil pour traiter divers maux, y compris les troubles digestifs, les problèmes respiratoires et comme un diurétique. Il était également considéré comme un remède pour améliorer la vue et pour des applications médicinales. Employé en cuisine pour ses graines aromatiques.

Hysope
Dans le contexte médiéval, l’hysope (ou « hyssop » en anglais) était souvent mentionnée dans des textes médicaux et herbaux. Largement utilisée dans la médecine populaire du Moyen Âge, elle était considérée comme un remède pour diverses affections, telles que les maladies respiratoires, les troubles digestifs et les infections. Officinale, herbe sacrée, herbe sainte, pour ses propriétés antiseptiques, elle était souvent mentionnée dans les textes. Les herboristes médiévaux consignaient souvent l’hysope dans leurs écrits, décrivant ses propriétés et ses usages. Ces documents sont précieux pour comprendre comment les gens percevaient et utilisaient les plantes à cette époque.
Symbolisme religieux : Dans la tradition chrétienne, l’hysope est mentionnée dans la Bible, notamment dans le Psaume 51, où elle est utilisée symboliquement pour représenter la purification. En conséquence, elle était parfois utilisée dans les rites religieux ou les pratiques de purification.

Lavande médicinale
Utilisée depuis des siècles, tant pour ses propriétés médicinales que pour ses usages dans la vie quotidienne, y compris durant le Moyen Âge. Reconnue pour ses effets calmants et relaxants. Elle est souvent utilisée pour traiter l’anxiété, l’insomnie, et les problèmes digestifs. L’huile essentielle de lavande est également appliquée sur les brûlures, les piqûres d’insectes et pour soulager les maux de tête. Dans la médecine traditionnelle, la lavande était souvent utilisée pour faire des infusions, des décoctions ou des huiles, qui étaient administrées pour divers maux. Les feuilles et les fleurs étaient également intégrées dans des sachets pour parfumer les vêtements et éloigner les insectes. Connue pour son parfum, la lavande était également utilisée pour ses propriétés apaisantes et antiseptiques.
Symbolisme : La lavande était souvent associée à la pureté et à la dévotion. Elle était utilisée dans pour purifier les lieux pour parfumer les espaces et pour ses propriétés insectifuges. Dans les abbayes elle était cultivée pour ses vertus médicinales. Elle était aussi un ingrédient clé dans les potpourris, des mélanges d’herbes et de fleurs séchées.
Commerce et agriculture : La culture de la lavande a également pris de l’ampleur, notamment dans certaines régions comme la Provence. Elle faisait partie des échanges commerciaux, et on la trouvait dans les jardins des nobles et des riches marchands.
La lavande demeure une plante d’une grande importance. Avec ses multiples usages et ses bienfaits, a traversé les âges et continue d’être appréciée aujourd’hui, tant pour ses propriétés médicinales que pour son arôme agréable.

Mélisse citronnelle
Une plante aromatique qui a été utilisée depuis des siècles pour ses propriétés médicinales et culinaires. Dans le contexte médiéval, la mélisse était prisée non seulement pour son goût citronné agréable, mais aussi pour ses vertus apaisantes et digestives. Réputée pour ses effets calmants, la mélisse était souvent utilisée souvent utilisée pour traiter l’anxiété et favoriser un sommeil réparateur. Les herboristes médiévaux la préparaient en infusions ou en décoctions.
En raison de son parfum agréable, elle peut être utilisée dans des pots-pourris ou en sachets parfumés pour embaumer la maison.

Menthe
Au Moyen Âge, elle était particulièrement appréciée pour ses vertus thérapeutiques et ses usages en cuisine. Utilisée pour ses propriétés digestives, la menthe était souvent ajoutée aux plats pour rehausser les saveurs. L’’une des plus célèbres plantes aromatiques. Autrefois comme aujourd’hui, on lui attribut des propriétés digestives, car elle aide à soulager les maux d’estomac et les problèmes de digestion. Elle est également utilisée pour traiter des affections respiratoires.
Symbolisme : La menthe avait également une signification symbolique dans la culture médiévale. Elle était parfois associée à la protection et à la purification.

Origan
Aromatique qui a été utilisée depuis des siècles dans la cuisine et la médecine. En plus de son utilisation en cuisine, l’origan, dans le contexte médiéval, était particulièrement prisé pour ses propriétés médicinales : souvent utilisé pour traiter diverses affections.
On croyait qu’il avait des propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Les médecins médiévaux l’utilisaient pour traiter des maux de tête, des troubles digestifs et des infections respiratoires.

Ortie
Elle pousse dans des lieux riches en azote, comme les jardins, les bords de chemins et les terrains vagues. Egalement connue sous le nom d‘ortie douce (Urtica dioica), est une plante qui a été utilisée à diverses fins au cours de la période médiévale. Souvent considérée comme une mauvaise herbe, une plante envahissante, elle a en réalité de nombreuses vertus et utilisations, notamment dans le cadre d’un potager.
Voici quelques informations sur l’ortie, surtout dans le contexte médiéval et de son utilisation au potager. L’ortie était en réalité utilisée pour ses vertus nutritionnelles et médicinales.
Dans la médecine médiévale, l’ortie était utilisée pour traiter diverses affections, comme les troubles urinaires, les douleurs articulaires ou les problèmes de peau, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et diurétiques.
Fertilisation : Les orties étaient également utilisées comme engrais naturel. Une infusion d’orties, riche en azote, stimule la croissance des plantes.
Toutes les parties s’utilisent en phytothérapie : fleurs, tige, racine et même les graines. Les jeunes feuilles d’ortie étaient souvent consommées en potage ou en soupe. Riches en vitamines (A, C, K) et minéraux (fer, calcium), elles constituent une excellente source de nutriments.

Pavot
Quelle belle plante qui nous rappelle immanquablement les champs étendus de rouge au cœur de nos campagnes. Qu’en pensez-vous ? Même sous le nom de « coquelicot », à la fleur plus petite.
Le pavot a une histoire riche et complexe qui remonte à l’Antiquité, mais il a également joué un rôle important durant la période médiévale. Il a été largement utilisé pour ses propriétés analgésiques. Les médecins médiévaux reconnaissaient ses effets sédatifs et l’utilisaient pour traiter la douleur, l’insomnie et d’autres affections. Cultivé dans de nombreuses régions d’Europe, surtout dans les jardins médicinaux.
Il existe des écrits de médecins et de botanistes médiévaux, comme Hildegarde de Bingen, qui mentionnent l’utilisation du pavot pour ses propriétés curatives. Cependant, l’utilisation de l’opium a également conduit à des préoccupations éthiques et sociales, ce qui a contribué à des réglementations autour de sa culture et de son utilisation.
Symbolisme : Dans l’art et la culture médiévale, le pavot symbolisait la paix, le sommeil, et parfois même la mort. Cela en faisait un motif intéressant dans les œuvres d’art de l’époque.
En cuisine : Les graines de pavot sont également utilisées à des fins culinaires. On les ajoute à divers plats pour leur saveur et leur valeur nutritionnelle. Souvent utilisées pour faire des pains ou des pâtisseries.

Rose
Fleurs les plus appréciées et emblématiques dans les jardins du monde entier. En plus d’être cultivées pour leur beauté, les roses sont souvent utilisées pour faire des parfums, des huiles essentielles et même, elles interviennent en cuisine.
La rose occupa une place importante tant en médecine médiévale qu’en cuisine. Les pétales de rose étaient utilisés dans les teintures, mais aussi pour leurs propriétés médicinales et aromatiques.
Les roses, en particulier les pétales et l’eau de rose, étaient largement utilisées pour leurs propriétés médicinales. On pensait qu’elles avaient des effets bénéfiques sur le système digestif, l’inflammation et même sur la peau. Les roses étaient souvent prescrites pour traiter des affections telles que les maux de tête, les troubles gastro-intestinaux, et même les infections. Dans la médecine médiévale, l’usage des roses était souvent lié à des rituels et des croyances spirituelles.
La médecine de l’époque se préparait autour des décoctions, des infusions et des onguents à base de roses. L’eau de rose, par exemple, était utilisée pour ses propriétés apaisantes et antiseptiques.
Dans la cuisine médiévale, les roses étaient parfois mélangées avec d’autres épices pour créer des mélanges aromatiques, utilisés dans des plats pour rehausser les saveurs. Les pétales de rose et l’eau de rose étaient utilisés dans de nombreuses recettes médiévales. Les pétales étaient souvent confits et ajoutés à des plats sucrés ou savourés. Les roses étaient aussi utilisées pour préparer des sirops et des confitures, qui ajoutaient une saveur délicate et parfumée aux plats. Ces préparations étaient souvent utilisées pour aromatiser des boissons ou des desserts. Parfois mélangées avec d’autres épices pour créer des mélanges aromatiques, utilisés dans des plats pour rehausser les saveurs.

Sauge médicinale
Considérée comme une plante aux vertus médicinales, la sauge était souvent utilisée pour soigner divers maux. Nommée aussi sauge blanche purificatrice. Que dire, si ce n’est que la sauge, aux vertus nombreuses, est l’une des premières plantes médicinales à laquelle il faut penser cultiver dans son jardin.

Thym
Le thym est une plante aromatique qui a été largement utilisée depuis des siècles, y compris au Moyen Âge. Par exemple, il était souvent associer au courage et à la bravoure, en terme de symbolisme. Les chevaliers en portaient parfois dans leurs armures avant de partir en bataille, croyant qu’il leur conférerait force et protection. Côté médecine de l’époque, il était utilisé pour ses vertus médicinales. On croyait qu’il pouvait traiter divers maux, notamment les troubles respiratoires, les infections et même comme tonique. Utilisé pour ses propriétés antiseptiques et aromatiques, il était courant dans les potions médicinales.
Aujourd’hui, il est devenu incontournable pour aromatiser les plats, les infusions. Ses propriétés antiseptiques en font également un ingrédient apprécié pour la conservation des aliments.

Valériane
Réputée pour ses effets calmants, la valériane était souvent utilisée pour traiter l’anxiété et les troubles du sommeil

Vigne
Au Moyen Âge, la vigne était principalement cultivée pour la production de vin, mais elle était également reconnue pour ses propriétés médicinales. Les feuilles, les tiges et même les raisins eux-mêmes étaient utilisés dans diverses remèdes traditionnels. Ils étaient souvent utilisés pour traiter des problèmes digestifs, en raison de leur richesse en fibres et en nutriments. Le jus de raisin était également utilisé pour hydrater et revitaliser.
Les feuilles étaient parfois appliquées en cataplasme pour traiter les inflammations et les blessures. Elles étaient également utilisées pour leurs propriétés astringentes. Le vin médicinal, souvent mélangé avec des herbes et des épices, était couramment prescrit pour diverses affections.
En plus de ses usages médicinaux, la vigne et le vin avaient également une place importante dans les rituels religieux et les pratiques spirituelles.
En plus de ses usages médicinaux, la vigne et le vin avaient également une place importante dans les rituels religieux et les pratiques spirituelles. Les connaissances sur les plantes médicinales étaient souvent transmises par la tradition orale et les écrits des anciens Grecs et Romains. Les médecins médiévaux utilisaient ces connaissances pour élaborer des remèdes à partir des plantes disponibles dans leur environnement.

Essentielle pour la production de vin, la vigne avait également des implications médicinales dans la médecine médiévale. Les traditions autour de l’utilisation des plantes se sont transmises à travers les âges, influençant encore aujourd’hui notre compréhension des bienfaits des plantes médiévales, elles occupèrent une place centrale dans la vie quotidienne des gens, tant sur le plan de la santé que de la nutrition.
À vos commentaires, vos partages !
Lire aussi : Les plantes comestibles.



Muriel, j’en ai quelques unes dans mon jardin parmi celles que tu décris, des plus courantes je dois dire: menthe, bourrache bleue, thym vert, lavande, camomille et ail des ours qu’on adore!
Sûr que tu connais également parmi elles les significations symboliques, religieuses ou profanes ;-)
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Merci, Simone !
Je présente dans cet article des plantes et aromatiques connues depuis des Lunes … ou lustres, selon le lecteur ;) et, comme je l’intitule, faciles à cultiver. Quelques symboliques s’y rattachant ? Oui, bien sûr ! Je peux toujours en ajouter quelques unes.
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Ces photos pour illustrer ton article, elles sont super jolies.
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Merci Sarah ;)
C’est un plaisir de prendre l’appareil pour cette nature si enjouée depuis tantôt le jardin, tantôt le potager.
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La rose, c’est la fleur préférée au moyen-âge, particulièrement pour sa beauté et son parfum. Elle est associée à la Vierge Marie :
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Oui, pour celle blanche, immaculée. Aussi, en termes de symboliques, celle rouge, de l’ordre de la Rose-Croix qui, portant une croix d’or exprime le Corporel, alors que la rose rouge centrale traduit l’âme, est de nature spirituelle.
La rose rouge est également en lien direct avec l’obédience Templière, soit encore, elle traduit l’Amour christique. J’en ai mis une en scène sur le blog, cherchez, amis !
Il y a également le « Rosaire » et, en des époques plus proches de nous, la rose rouge à conservée sa symbolique intrinsèque pour exprimer l’amour.
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Des oublis quand même, Berrichonne !
Comme par exemple le pommier, le figuier et une autre à laquelle je pense, tu es presque impardonnable selon tes connaissances de l’art roman,
puisque tu la mentionnes de nombreuses fois et ici sur ton blog Miam Berry, les oiseaux médiévaux de Williams.
Tu vois de laquelle je parle, Muriel ?
Grandes bises de nous.
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Ah oui, chère Bénédicte, je ne peux là que te donner entièrement raison ;)
Pommier, figuier ont eux aussi une connotation forte symbolique. Et que dire de l’Acanthe, en effet omise dans l’article ? Plante médiévale sans pareille, qu’effectivement, les plus magnifiques tapisseries moyenâgeuses reprirent pour illustration, ornementations. En effet, tu as raison, j’évoque sa présence au fil de mon article -> ici.
La feuille d’acanthe, j’ai rédigé » un article dans la catégorie de -> l’art roman berrichon et sa collerette, encore vrai ! En Berry Bien sûr, ainsi qu’en -> l’Abbaye de Fleury.
Excuse-moi, faute avouée : à moitié pardonnée.
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La pimprenelle n’en fait elle pas partie?
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Je crois bien que oui ;), bien que je ne l’affirme pas. J’ajoute à cela ce qu’était écrit à propos à l’époque de George Sand :
– « Posée sur cette alose, un brin de -> pimprenelle, herbe aromatique peu utilisée de nos jours, mais courante à l’époque de George Sand« .
J’ai le sentiment que ladite plante et même antérieure au XIXe s.
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Herboriste ou rebouteux : transmission des savoirs de l’un à l’autre ;-))
Plus spécialisés récoltes, conserves.
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Je veux bien te croire, Jean-Marie ;)
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La, tu pars des plantes que tu as dans ton jardin, applicables au thème de ton article.
Il y en a beaucoup d’autres.
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Oui Fabien, tu as raison ;)
La liste dressée est loin d’être exhaustive en effet.
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Pas que chez les religieux Muriel 😇.
Je pensais, te lisant, aux rebouteux et apothicaires à cette époque, ils avaient eux aussi un travail de transmission des plantes médicinales.
La plupart ont transmis des vertus à soigner.
Plein de bises !
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Oui, Gillou ;) Des vertus qui s’expriment encore de nos jours. Je pense bien entendu à -> l’ancienne apothicairerie située dans les murs de Saint-Roch d’Issoudun et pas seulement.
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Des les plantes médiévales, aussi, sur les tapisseries très anciennes, à Boussac par exemple, sur les porcelaines de Limoges.
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Je plussoie à 100 % , étant allé visiter le joli musée et vu également quelques belles œuvres d’art de l’époque moyenâgeuse, tendues sur les murs de châteaux : la « Dame à la Licorne » est la tapisserie la plus représentative à ce propos. À sa genèse, c’est une tapisserie merveilleuse, une série de six tapisseries médiévales qui sont considérées comme des chefs-d’œuvre de l’art textile. Et chaque tapisserie représente une femme noble entourée de symboles allégoriques, souvent associés aux cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. La sixième tapisserie, souvent interprétée comme représentant « l’amour » ou « le désir », est particulièrement célèbre pour sa représentation de la licorne, un symbole de pureté et de beauté. Des œuvres absolument remarquables ! Non seulement pour leur qualité artistique, mais aussi pour leur richesse symbolique et leur capacité à refléter les valeurs et les croyances de la société médiévale.
Merci, Kévin ;)
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Bonjour Muriel,
Effectivement, il me semble que monastères, abbayes, le clergé avaient d’office un jardin médicinal.
Tous ces gens séchaient les plantes, il y avait sûrement de nombreux herboristes et apothicaires parmi les religieux.
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Probablement ! Les abbayes et couvents ont un jardin mystique attenant aux bâtiments conventuels. Je peux en témoigner de source sûre, au regard de ceux par lesquels je suis passée.
Ce que je veux dire par « jardin mystique », c’est la symbolique du « carré sacré » exprimée par la croix du Christ, formée au sein même du jardin, d’un potager par les religieuses et religieux des lieux. De fait, ce carré est distribué par « 4 » parcelles identiques et au milieu desquelles figure assez souvent d’ailleurs un puits : l’élément Terre et celui de l’Eau, pour nécessaire compagnonnage. Dans chacune des parcelles, on trouve tant des aromatiques que des plantes potagères et florales. Ce sont bien sûr les religieux qui assurent l’entretien de leurs espaces extérieurs ; parfois, ils peuvent compter sur de la main-d’œuvre extérieure à leurs communautés.
Pour exemple : les nombreuses parcelles de jardin du couvent de Charenton, ici le problème de l’entretien ne se posait pas vraiment, attendu que ces parcelles potagères étaient toutes mensuellement louées aux habitants de la commune, extérieurs donc à la communauté religieuse. C’est à dire, des -> jardins communautaires, appelés aussi des jardins partagés.
Quant aux herboristes, parmi les communautés religieuses, en sont d’excellent(e)s : garder à l’esprit que les religieux soignent, dispensent des soins et autres posologies – d’où le nom de « dispensaire ».
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Bonjour Muriel,
Intéressant ! Les personnes et le pouvoir religieux d’autrefois travaillaient-ils avec des personnes extérieures à leurs communautés,
pour intervenir sur les plantes, les récolter pour d’éventuels soins?
Passe une très bonne journée.
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Léna ;) qu’entends-tu par « le pouvoir religieux d’autrefois » ?
Ils peuvent en effet se faire aider, recevoir de la main d’œuvre, excepté peut-être les communautés d’ermites, par exemple, celles les plus retirées, par rapport à leur monde environnant, voire étranger à la communauté et où aucun contact visuel n’est alors possible.
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Pas mal de plantes courantes se révèlent des « alicaments »: cela se mange, certes, mais sert à pas mal de choses: ail, camomille, etc. Les simples condimentaires recèlent des tas de principes plus qu’intéressants: on jouait à l’époque sur la prévention en alimentation, et sur le dosage quand il s’agissait de se soigner ou soigner.
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En effet, Sauge ;) et il m’est impossible en un seul article, même avec la meilleure volonté, de réunir toutes leurs vertus.
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Merci pour tes jolis partages !
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C’est avec plaisir, Annie ;)
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