Plus grand chose ne se remarque au jardin, si ce n’est les feuilles des arbres devenues or car elles ont perdues en chlorophylle pour entrer dans la saison automnale. Des feuilles très colorées résistant à peine aux vents matinaux, passé le 7 novembre, mais qui poursuivent doucement leur métamorphose, d’un jour à l’autre. Entre ces observations depuis les fenêtres de la cuisine, quelques têtes encore florifères tenues au sommet des tiges de certains rosiers que je vous partageais cet été.
Puis, par un petit espace qui est aussi le plus sauvageon du jardin, l’églantier de 4 ans, qui après avoir fleuri, achève une saison en laissant de ci, de là quelques baies et hautes tiges s’élevant vers le ciel.

Pour les bienfaits d’un article « Petit-déjeuner régional« , je récoltais hier quelques baies appelées familièrement gratte-culs. Bien rouges lorsqu’elles sont arrivées à maturité, d’octobre à novembre. En réalité, cette rose sauvage, voyez ses feuilles, fait le festin des oiseaux du jardin. C’est aussi une gourmandise, une recette de grimoire une fois ses fruits, les cynorrhodons, convertis en confiture cuites préalablement au chaudron, au cœur du bocage de Neuvy-Pailloux.
D’ailleurs l’églantier se rappelle à ma mémoire de jeunesse, où dans la campagnes Indrienne, les baies, quasi en même temps que les pommes, étaient récoltées puis séchées à même la paille de la grange avant d’arriver à la cuisine. Vous avez aussi connu ceci ? N’hésitez pas à le partager avec nous, dans les commentaires. La campagne aimait les recettes des grand-mère et c’était alors quelques décoctions faites en fin de semaine pour de prochaines tisanes, etc.
Sans avoir un goût prononcé toutefois, c’est en confiture que je préfère l’églantier. En Berry, le terroir peut évoquer un « Charme de Gratte-Cul » sans offenser les sensibilités. Une confiture assez épaisse, brun-rougeâtre, qui se prépare avec 55 g de baies / 100g – 55 % de sucre de canne, le jus concentré d’un citron et de la pectine de fruits pour gélifier.
Bonjour Muriel.
De mon temps vécu dans le Cher, les ronciers et les églantiers on en voyait à la lisière des forêts, la campagne à pâture.
J’aimeJ’aime
L’églantier a été découvert en 1819 par un marin et explorateur anglais.
Bisous et très bellle semaine !!!!
J’aimeJ’aime
C »est le rosier des haies ou le gratte-cul!
J’aimeJ’aime
Muriel,
J’ai longtemps vu mes grands parents, à Saint Août dans l’Indre, fabriquer comme potion magique les tisanes revigorantes qu’ils prenaient avec un bon miel en guise de sucre. Combien de fois est encore pratiqué ce gendre de tisanes à présent, même en campagne, vu que c’est tellement plus facile de passer au Leclerc dans le rayon café et thé sachets?
J’aimeJ’aime
Coucou ! Tu sais que les baies rouges de ton arbrisseau attire les mésanges et le rouge-gorge qui vont passer l’hiver 2022 dans ton jardin! Ces baies restent longtemps et c’est donc une bonne nourriture pour les oiseaux.
J’aimeJ’aime