La fraise, un délice éphémère de la saison
Bonjour a tous !

Ce petit fruit rouge si apprécié est bien plus qu’une simple friandise printanière et estivale. Avec sa forme emblématique, sa couleur vive et son goût sucré, elle est le symbole de la saison chaude et des plaisirs simples de la vie, de délicieux desserts à réaliser. La fraise est bien plus qu’un fruit, c’est une invitation à la gourmandise et au partage.
Un fruit aux origines riches
La fraise que nous connaissons aujourd’hui est le résultat d’un long processus de culture qui remonte au XVIIᵉ s. Originaire d’Amérique du Nord, elle a été introduite en Europe par les explorateurs. Depuis, plusieurs variétés ont vu le jour, offrant une palette de goûts et de textures variées. Parmi les plus populaires, on retrouve la Gariguette, la Mara des Bois et la Charlotte, chacune ayant ses propres caractéristiques en termes de saveur et de jutosité.
Non seulement délicieuse, mais également bénéfique pour la santé. Riche en vitamine C, en antioxydants et en fibres, elle est un allié précieux pour renforcer le système immunitaire, améliorer la digestion et lutter contre le vieillissement cellulaire. Ses faibles calories en font un en-cas idéal pour ceux qui souhaitent se faire plaisir sans culpabilité.
Du potager, à la cuisine…
Quelques idées à savourer !
La polyvalence de la fraise, fruit délicat, en fait un ingrédient incontournable en cuisine. Elle peut être smoothie – ajoutez des feuilles de menthe pour une touche de fraîcheur – yaourt à boire, être dégustée crue, en omelette printanière, salade de fraises et feta – association sucrée-salée parfaite pour l’été – accompagner un fromage blanc, ou incorporée dans des desserts aussi variés que savoureux tels que les tartes pâte sablée garnie de crème pâtissière, la compotée du petit-déjeuner, les mousses, dans un trifle, en sorbet ; et bien sûr, être la promesse d’une délicieuse confiture maison.

Belrubi
Voici la variété que je m’apprête cette saison à tester : une non remontante annoncée productive de juin à octobre. En fait, les nouveaux fraisiers que l’on plante au printemps, s’installent pour 2 ans, voire 3 ans maximum. Lorsque l’on veut bénéficier du maximum de sa productivité – selon les variétés – il est nécessaire de les renouveler de façon assez rapprochée dans le temps.
Belrubi est une variété très appréciée des jardiniers amateurs et des professionnels pour ses nombreuses qualités. Issu d’une longue tradition de sélection, il offre des fruits d’exception tant en termes de goût que de productivité.
D’après le descriptif qui se trouve étiqueté su les barquettes lors de l’achat, il s’agit d’une variété non remontante. Elle produit une seule récolte abondante par an, généralement entre juin et juillet.
Les fraises Belrubi sont de grande taille, pouvant atteindre 20 à 40 grammes. Leur forme est allongée et biconique, et leur couleur est un rouge vif très brillant.
De la plantation,
à la récolte…
Préparation du sol : 11/04
Planche bien nettoyée, drainée et amendée avec 50 % de la terre de mon potager (légèrement sableuse) et 50 % de tourbe brune, à laquelle j’ai ajouté de la corde d’os et sans séché. Si vous avez un sol lourd, je vous conseille la tourbe blonde pour l’alléger.
Plantation : 12/04 avant qu’il pleuve.



Raccordement de tiges en fibre de verre,
pour accueillir un tunnel de culture / protection
14/04

Trop de merles et merlettes dans le voisinage !
L’an dernier, j’y ai seulement pensé, mais la saison des fraises était déjà bien commencée. Je m’étais promis de remettre ceci à 2025 pour ce qui est de l’autre planche de fraisiers plus anciens. Aujourd’hui, je viens de prioriser la nouvelle planche et je vais continuer sur l’autre par après.
Je vais rajouter trois arceaux ici. Cela devrait suffire, les fraisiers n’atteignent pas une hauteur importante. Ils sont assez robustes pour supporter le poids du voilage. J’ai veillé à bien les ancrer les arceaux pour qu’ils ne s’inclinent pas sous le vent.
Une fois la hauteur du tunnel voulu, j’arrose modérément chaque plants. Je commencerais à les pailler sur une dizaine de cm d’épaisseur, lorsque les fruits commenceront à donner. Là, je vais fermer le tunnel d’un voilage étalé sur les arceaux et fixé par des clapets et accroches au sol reçus.
J’ai prévu une ouverture à une extrémité pour l’accès et la ventilation, et la bâche sera retenue en voile seront retenus en rentrant les bords sous le sol, pour éviter que le vent ne soulève ma petite installation. Ensuite, je fais la 2° planche idem.
Premiers jours de mai
Les fraises nouvelles commencent à bien prendre forme et aussi un peu de couleur, tout ce qu’il faut pour être davantage visibles des merles qui en raffolent, ainsi qu’aux guêpes attirées par le sucré. Un peu désolée d’en voir partir chaque année par les merles, je décide des moyens plus persuasifs avant qu’il ne soit trop tard pour intervenir. Première semaine, je recouvre d’un voile extra fin le tunnel de 3,50 m.

Le voilage choisi a la particularité de ne laisser entrer aucun intru : ni oiseau, ni insecte, ni bourdonnant, limace, escargot et nuisible. Et en effet, car pour premier constat, c’est plutôt encourageant.


09/05 :Peu de temps après, un doryphore, pas si fort sur ce coup là !
Le tunnel est refermé de toutes parts, un côté est laissé plus facile à débâcher. Je peux même arroser à la pomme douce directement dessus le voilage qui reste bien en place, grâce à des clips fixés sur chaque arceau, pour solidement retenir la structure. Cet automne, les plants se verront nettoyés : feuilles sèches voire grillées par le Soleil ardent.

13/05 : Entre les mailles du filet, c’est le cas de le dire.
Du potager au saladier

Je partage la première récolte de l’année, à partir de la plantation de ce printemps et le suivi sans aucun traitement. Résultat : 276 g de fruits charnus et fondants. Telle a été cette rafraichissante et bien fruitée salade au basilic, préparée début mai sans excès de sucre. Quelques feuilles de menthe peuvent remplacer le basilic.

Je parviens plus facilement à cultiver le basilic en pot qu’en pleine terre. Semés, j’en ai raté bien souvent que je voulais mettre en pleine terre et qui périclitais quelques semaines ensuite. Ici cultivés à mi-ombre. Il n’y a qu’ainsi que j’arrive à les conserver dans la saison, en veillant à ce que le terreau reste humide (sans excès).




Je ne sais pas ce que tu en penses Muriel, mais je trouve que notre climat d’ici est plus adapté à la Gariguette. J’ai noté quelques unes de tes préférées, j’irais voir cette semaine.
Bis !
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Merci pour ta visite.
Je ne sais pas trop, pour le lien climat régional et variété que tu énonces. Sincèrement, car ce qui se vend par nos maraîchers ne sont pas que de la Gariguette.
Je devine qu’une variété délicate, ou mieux adaptées à la culture du Midi de la France, ne serait peut-être pas présentée sur les marchés du Berry…
Bon débat en tout cas, Joan ;)
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Merci beaucoup pour tous bons conseils Muriel.
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Avec plaisir, Marie ;)
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Je n’ai pas de jardin, je continue à les acheter à l’hyper que tu connais aussi. Mais franchement, je les trouve de plus en plus cher, elles dépassent en coût celui d’une barquette de 250 g sur le marché.
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Alors tu as raison de les acheter sur le marché ;)
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Tu fais donc essai avec cette espèce Belrubi, je ne connais pas ;-)
Passe à la maison pour le café au bord du canal, amie !!!
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Lorsque j’avancerais dans leur culture, j’en dirais davantage.
C’est entendu, je vais y penser ;)
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Article intéressant! Nous en avons quelques petite rangées de Maras des bois qui donnaient bien l’an dernier. Elles auront 2 ans cette année. Avec un printemps comme celui-ci, elles vont faire la gourmandise de bonne heure.
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Oui à tout, Sylvie ;)
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C’est vrai, les fraisiers neufs ne durent pas bien longtemps, je suis d’accord aussi avec toi.
Nous y avons pensé cette année par ce qu’à Marçais, pas loin de 1 rang à grillé l’an dernier et nous n’avons pas peu récupérer, nous étions en pleines vacances dans le Gard pour 15 jours. Quand nous sommes revenus, zéro fraisiers, les mottes faisaient franchement peine à voir. Je crois Muriel qu’il n’y rien de plus vilain au jardin que des rangs fraisiers juste bons à se séparer.
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La Mara est bien pour le goût, moins pour sa production je trouve.
Ciflorette bonnes production, bonne qualité et bien remontante, est de l’an dernier.
Bon jardinage, Miam Berry!
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A propos de la Mara des Bois, tu as peut-être raison ;)
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Je voudrais en refaire 1 rangée à côté des gariguette, c’est une valeur sûre.
On n’est pas trop pressés chez nous, Muriel, et les saint de glace non plus.
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C’est vrai, rien ne presse vraiment pour se faire une idée, tant que les Saints de Glace n’ont pas été auditionnés ;) C’est important de le dire.
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Muriel, nos fraises sont belles mais nous n’avons pas assez pour penser à faire avec de la confiture.
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Compotée, peut-être ? ;)
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Tu les mets sous châssis ?
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Oui, à l’abri des amis plumeux ;) mais pas seulement !
Rien est encore sûr, mais cela devrait aussi s’avérer protection : qui se dit vouloir être efficace contre ravageurs, insectes, oiseaux.
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Bonjour Muriel,
1/ Le week end du , Marc à complété les 3 rangs de fraisiers que nous avons vieillissants, par une barquette de Gento. Que penses-tu de cette variété ? Merci pour ta réponse.
2/ Qu’est-ce qu’il y a dans le grand pot vert à l’arrière ?
Bonne semaine !
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Super, j’adore!
Je suis du même avis pour le basilic, j’arrive pas à le garder si je le mets directement en terre.
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Extra comme récolte.
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