La fraîcheur avant tout !

Je rencontrais des connaissances lors de mon dernier marché du 13 mai, en lieu habituel des halles St-Amandoises. Entre fromages et papotage, avant café partagé au petit bistrot d’en face, je me suis trouvée dans la file d’attente pour une recette préfacée « bar d’élevage cuit au four » et sur aromatiques du potager, judicieusement sélectionnées : estragon & thym citron ajoutèrent une touche appréciée de gourmandise, pour cette recette aux textures et saveurs fines.

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… Même la fleur d’églantier
est de la partie

En fleurs en ce moment,
entre mer et terre, alors voilà !

De la mer à l’assiette, je ne vous parlerais pas de prédateur, non ! Pour évoquer ce poisson, pas en ces termes du moins. Plutôt vous dire que dans le Sud de la France, il se nomme « loup », et « loubine » sur la côte atlantique. Qu’avec une teneur avoisinant les 20 g pour 100 g, il est l’un des poissons les plus riches en protéines, et cependant considéré comme poisson maigre.

Et c’est aussi bien volontiers, que je vous livre les conseil dont me faisait bénéficier le poissonnier : si vous le cuisez au four, conservez sa peau et ses arrêtes qui protègeront sa chair fragile. J’ai donc privilégier le bar de ligne, reconnaissable à son étiquette qui indique sa provenance, ici de Normandie. Quant à son poids : 325 g, en sachant qu’il faut compter entre 20 et 24 mois pour un bar de 400 g.

Je le destine à une préparation la plus simple qui soit, car elle lui préserve au mieux sa saveur délicate. Par contre, j’accentue un peu plus l’accompagnement, mais c’est au goût de chacun.

Comment bien le choisir ?

Le plus frais possible, montrant belle robe, une peau bien ferme, la brillance de ses écailles, autant de garantie qui assurent sa fraîcheur.

Comment le cuisinez-vous ?

N’hésitez pas à exprimer cela dans les commentaires. Quoi qu’il en soit, le bar qui a une chaire délicate, toute en finesse, peut faire un tour au four, ou bien peut se cuire en papillote, grillé sur la plancha ou cuit en croûte de sel ou poché. Je ne lai pas écaillé, c’est inutile, puisque, comme la daurade, une fois cuit, la peau se retire facilement. il est inutile de l’écailler. J’ajoute à ceci que c’est un poisson idéal dans l’assiette des enfants, car très peu d’arêtes.

Le déroulé de la recette :

Pour 2 parts : Préparation : Cuisson : 25 mn (15 mn à four 200 °C + une dizaine de mn four éteint).
Ceci est en fonction de la taille que fait votre Poisson et de votre four.

*N’écaillez pas votre bar. Cela va se cuire avec naturel, comme s’il s’agissait d’une cuisson en papillote, comme je l’explique également ici. Ainsi, en papillote naturelle (avec peau) pour lui conserver une chair tendre. 

1. Préchauffez le four sur 200 °C

2. Bien nettoyer le poisson – entailler celui-ci d’environ 3 cm au ciseau, depuis l’orifice en remontant sur le ventre pour extraire les viscères. Passer ensuite sous le jet de l’évier ou sous grand filet d’eau. Bien essuyez, la peau est brillante et fraîche, prête à cuire.

3. Dans un plat assez long, verser le vin blanc. Posez le poisson, préalablement habillé dans la fente faite de quelques aromates. Répartir les légumes autour. Saler et ajuter 2 c. à s. d’huile d’olive sur le poisson, puis quelques peluches d’aromates. Saler, poivrer et enfourner pour 15 mn. Eteindre le four et laisser terminer la cuisson 8 à 10 mn sup.

4. Dressage : vous pouvez servir tel quel dans le plat sortir du four, ou bien dresser dans des assiettes individuelles. Puis vous pouvez accompagner ce délicieux poisson avec le même vin blanc que vous aurez utiliser dans la recette par exemple, ou un autre à votre choix.

Bon appétit 😉 !!

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