Originaire d’Europe, l’aromate peut se montrer inépuisable, si vous lui avez offert un bon emplacement ensoleillé ou mi- ombragé dans votre potager, ou bien cultivé (très aisément en pot) sur votre balcon, qui sera toutefois sans floraison.
D’un joli vert printemps significatif de belle santé, cet aromate dragonne voire serpentine, malgré un port assez ramifié, s’étale parfois de son feuillage souple, lorsqu’on ne le domestiques pas plus que cela. Plutôt, je préfère laisser faire la nature, ici sans le tailler avec extravagance. L’important est surtout qu’il reste étoffé en sans centre . J’évite donc de le récolter au centre, vais chercher autour de sa base pour ne pas rompre son port de tête originellement caduc. J’avoue le voir jusqu’ici assez buissonnant, malgré mes cueillettes répétitives, pour un oui et un non !

En prévision des canicules successives de cette année, j’ai mis une épaisse couche de tourbe blonde en guide protection aux plus fortes chaleurs estivales, l’estragon appréciant de beaucoup conserver un sol bien frais, après avoir été bien drainé lors de son installation (il y a 2 printemps de cela).
Hardi, jusqu’à 1 m de hauteur il peut s’élever, quand il se plait chez vous. Aux feuilles lancéolées qui dégagent une odeur agréablement anisée. Pour exemple en omelette, dans une sauce béarnaise, un potage, accompagnant un fromage frais, l’estragon fait merveille !
L’image qui se projette sur mon écran mental au moment où l’évoque, c’et bien entendu celle d’une préparation d’huile d’olive – estragon bouteille, toujours prête au service, quel qu’il soit. C’est aussi une délicate et savoureuse mayonnaise à la saveur anisée. Poisons, légumes, vinaigrettes, conserves… Que sais-je encore !

Ses vertus médicinales :
En infusion, l’estragon stimule l’appétit, possède des propriétés vermifuges, facilite la digestion et est considéré comme tonique.