Selon Miam Berry, le jus signature Terroir le plus local, autre que la sucrine, parmi les variétés fruitières très anciennes que compte notre région, tu ne peux pas ! La courge musquée, ici, régale aussi par ses nombreux possibles, dès l’ors qu’elle se prépare à réjouir les papilles. Aujourd’hui elle se tient aux verres, sans adjonction de lait végétal, ni de sucre superflu. Une extraction réalisée à froid, tours lents pour adhérer à plus d’authenticité en un délicieux breuvage automnal s’il en est.
Récoltées fin septembre, temps maximum
de ce que la sucrine a pu patienter, et ce malgré
les cuisantes ardeurs du Soleil
Pas trois, ni quatre ou davantage cette année. Seulement deux. Cet été 2025, nous avons tous plus ou moins pâti des fortes chaleurs estivales, mais ce fut le cas semblable dans les potagers, à ce qu’il m’a été dit à plusieurs reprises. Quoi qu’il en soit, mon potager n’a pas produit de récoltes faramineuses, en revanche, sur 5 pieds de sucrine, deux ont résisté, mais avec un seul fruit par plant (obtenus à partir de graines bio que j’avais semées en février) et installés hors des Saints de Glace. Mais le Soleil arrivé sur les fleurs, on comptait autant de sucrine en moins en fin de journée, et d’autant plus que l’ombrage de celles-ci est procuré par les larges feuilles de la courge. Lorsque l’échauffement se produit, qu’en reste-t-il ?
L’idée d’extraction de la sucrine s’est faite une semaine après que j’ai récolté une généreuse poignée de Reine des Reinettes de mon jardin. Voici pour la petite histoire.
Cela dit, même sans extracteur de jus, il est tout à fait possible de se régaler avec de bons jus sains et préparés maison. Un blender, voire un mixer permet aussi de délicieuses douceurs automnales !
Une variété très parfumée, une franche couleur orange, très sucrée de par nature, d’où son nom. C’est pourquoi je n’y ajoute pas de sucre et préfère plutôt laisser mes convives à leur goût ensuite. La sucrine locale berrichonne se reconnaît visuellement par son corps cintré à la taille, bien en chair, pas très allongée à comparaison de la courge musquée la plus couramment utilisée, que l’on se procure sur les étals des marchés ou ailleurs en saisonnalité, entre octobre et décembre généralement.
Avec l’essor des recettes à base de fruits et légumes de saison, la popularité grandissante des ingrédients, un bon jus frais de courge musquée tel que celui que je vous propose, s’inscrit dans ces mouvements. Simple à préparer, il peut être fait maison avec des ingrédients frais : courge musquée et bien d’autres encore !
En fait, de la moitié de sucrine ci-dessus, j’ai utilisé 200 g de chair, ce qui a permis la quantité de 3 verres moyens. Coupée en dés, cuite puis refroidie avant de l’avoir passée à l’extracteur. Le temps de préparation est assez aléatoire, mais disons une dizaine de minutes.
Déroulé de la recette : à l’extracteur
• 200 de chair
• 15 à 20 cl d’eau de source : cela dépendra de la consistance désirée pour votre nectar.
Si vous le préférez plus fluide, optez pour 20 cl, et pour une consistance plus épaisse, utilisez 15 cl.
• 1 c. à s. de miel (ou sirop d’érable, selon votre goût)
• Épice : 1/2 c. à c. de cannelle en poudre
Préparation de la sucrine
1. Je la cuis à la vapeur, mais vous pouvez aussi la cuire à l’eau jusqu’à ce qu’elle soit tendre.
La laisser refroidir complètement.
2. Chargement de l’extracteur : Ajoutez la sucrine refroidie, l’eau (ou selon ma seconde variante : du jus de pomme à quantité liquide égale), le miel, la cannelle. Faites fonctionner l’extracteur à froid / basse vitesse. Pour une texture encore plus fluide, vous pouvez filtrer le nectar à travers un tamis ou une passoire fine.
Goût et ajustements
3. Goûtez et ajustez le miel ou l’épice selon vos préférences.
Versez dans les verres et décorez selon votre inspiration du moment.
Avec cette recette qui s’ajoute à mes précédentes, je mets à l’honneur le fruit du terroir sur Miam Berry. Je ne pouvais pas voir se conclure l’automne sans avoir réalisé une nouvelle préparation avec la sucrine, plutôt qu’une autre courge musquée. Cet article s’adresse aussi à mes amis et connaissances, qu’il soient du Berry ou d’ailleurs. Si vous parveniez à vous procurez la sucrine du Berry, j’en suis d’ores et déjà ravi.
Miam Berry 
Bonjour,
Belle recette, même si je ne connais pas ce qu’est la sucrine Berry. Mais je suis fan de jus de butternut.
Merci, bonne journée!
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Bonjour Ludo, merci pour ta visite. As-tu ouvert l’article que j’ai rédigé à propos ;) ?
D’après ton message, il est possible que tu l’ais manqué celui-ci.
Vois de ce côté : https://miam-berry.com/2019/09/23/tout-de-la-sucrine-du-berry/
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Je ne suis pas étonnée de lire pour les sucrines cet été à Dun, c’était la même chose et tu as eu plus de chance que nous sur le timing, car nous, c’était tout terminé en août, de sacrées grillades au potager, amie. Tu en auras sauvé 2, déja bien !
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Merci Dunoise ! Je ne pense pas avoir eu plus de chance, mais plus simplement, cela s’est peut-être joué sur une question d’exposition : pas en plein Soleil non plus et tu vois, cela n’a pas empêché le flétrissement du feuillage qui, ensuite, a fait péricliter les fleurs que je retrouvais au fur et à mesure sur la terre.
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Merci Muriel, je suis comme toi, je préfère des jus frais sains à ceux du commerce dans des bouteilles plastique.
L’automne a franchement de beaux atouts.
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Lorsque nous avons la possibilité mis aussi l’envie de faire maison, c’est mieux en effet, Jean-Marie ;)
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Belle ambiance de saison, chaleureuse je trouve!
Merci pour votre recette.
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Oui, profitons de cette belle et généreuse saison, entre légumes et fruits de l’automne, pour concocter de bons petits breuvages sains ;)
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Bonjour.
Je ne sais pas, Muriel, si tu fais cela ou d’autres personnes sur ton blog .. j’utilise les courges ( pas de sucrine hélas ) comme base pour des soupes valenciennes, car elles s’intègrent facilement à diverses recettes de chez nous. Nous avons de la famille à Avignon, nos grands-parents y sont et ont en arrière-pays un grand jardin et verger, ils cultivent des courges de plusieurs espèces.
Bravo pour ton blog et merci de mettre ton terroir à l’honneur avec tes passions.
Amitié de notre part, bises.
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Quel plaisir de te lire ;) ! Avignon… le fort et les jardins de l’abbaye St-André à Villeneuve.
J’adore !
Oui, cela m’arrive, mais je t’avoue, pas si souvent que cela. Ce ne sont pas tant des soupes que des gratins et en ce cas, oui, il m’arrive d’ajouter ce que je filtre de la sucrine à travers une passoire, pour des gratins.
Merci beaucoup Valence, je te contacte.
Bises aussi !
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Bah voilà une bonne cure d’automne, en vitamines (comme la vitamine A et C), minéraux et antioxydants, ces jus sont souvent perçus comme sains et nourrissants.
Extra avant randonnées !!!!
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Je me doutais bien que tu n’allais pas rester sans voix ;)
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Je ne saurais pas si bien parler à ta place, Muriel, pour la sucrine, mais ce que je sais, c’est que ce type de jus vitaminé à l’automne, comme les courges butternut que je fais parfois, pas encore en ce moment, et puis les citrouilles, me plaisent pour leur goût naturellement sucré et crémeux, une sensation de confort que tu as, particulièrement appréciée pendant les mois plus frais vers fin novembre.
Amitié sco ;-))
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Excellent aussi avec le butternut, Marinette, merci pour ta visite ;)
Tout à fait, ave aussi la citrouille, peut-être même donnant plus de consistance.
Après, il suffit d’allonger avec de l’eau de source ou bien un lait végétal par exemple.
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La courge butternut aussi, à une consistance onctueuse, rendant le jus agréable à boire.
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Nous sommes bien d’accord, Lorette ;)
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Selon ce que tu l’expliques, avec une variante de jus de pomme, la cannelle que tu as mis, ça doit rehausser la saveur.
La courge me semble fade, mais c’est vrai que là, je te parle de courge non musquée.
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Merci Brigitte ;)
Il est assez rare que je n’ajoute pas des épices à mes préparations, compris cafés et jus frais. Parfois c’est du piment d’Espelette, d’autres fois du gingembre ou des mélanges de Noël, je trouve savoureux.
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