2023
Capsicum annuum… Le bonheur est vraiment dans l’assiette! Fleuron de la cuisine épicée Basque, vive son piment local ! Terre de bergers, de paysans et de marins, le Pays Basque dispose d’une tradition culinaire inimitable, ancestrale, typique et alléchante. Le piment d’Espelette est servit à toutes les sauces, de l’apéritif au dessert. Vu et approuvé au centuple, puis animée d’une saine curiosité, j’ai voulu essayer.
2 plants mis en culture en pots mi-mai – récolte : de juillet à octobre, mais les fruits seront à maturité lorsque leurs pédoncules seront fermes sous une légère pression. En sachant qu’ils seront encore plus gouteux et piquants, si je les laisse mûrir jusqu’à ce qu’ils acquièrent leur couleur finale. Fruits et pédoncules doivent se détacher facilement de la branche.

Originaire du Mexique, le piment d’Espelette en sa forme conique (de 7 à 14 cm) est traditionnellement cultivé au Pays Basque, depuis fort longtemps.
Espelette défend son piment, Iraty son fromage de brebis & Bayonne son jambon, la cerise noire d’Izarra…
Les fins gourmets partiront volontiers à la découverte de la piperade au piment et au jambon de Bayonne, ou encore, pour les recettes à base de poisson telles que le ttoro, une soupe de poisson qui nous a été proposée et servie en terrasse, l’an dernier. Délicieuse union de langoustines et de pommes-de-terre.

La gastronomie basco-béarnaise repose autant sur le travail passionné des producteurs que de celui des chefs, car ici la table est un véritable et magistral art de vivre ! Le piment rouge, rapporté d’Amérique par les vaisseaux de Magellan, est devenu l’épice de base de la cuisine basque.

S’agissant dune première expérience, j’ai planté 2 piments en pots, chacun réparti dans deux expos différentes au potager. Histoire de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, selon l’adage bien connu de tous. Le premier est placé franc Soleil, alors que le second recevra moins d’heures d’attentes sous l’ardeur solaire estivale.
« Au commencement,
étaient les feuilles »…
De la première semaine à la fin mai : je me contentait de l’installer au jardin dans un terreau organique riche, cela d’autant plus que je décidais une culture en pots x 2. Il eut rapidement atteint de la hauteur, dès lors qu’il bénéficia des plus fortes chaleurs (entre fin mai / les 1er jours de juin) et d’apports d’eau de pluie des récupérateurs : en petites quantités seulement, mais de manière régulière. Et surtout, en veillant bien à ne pas mouiller le feuillage en arrosant (valable pour la plupart des plantes).

À partir du 1er juin : je prépare les plants à un culture un peu différente d’auparavant : je rajoute un peu de substrat car les arrosages antérieurs ont plus ou moins tassé le terreau. Ensuite, j’arrose un peu plus que d’habitude, et j’installe un paillis de fortune tout autour de la tige, en bonne épaisseur, que je retiens avec quelques pierres (en cas de pluies et vent). D’ici quelques jours, je disposerais des tuteurs plus hauts, au fur et à mesure d’une croissance que j’appelle d’un vœu pieux…

J’observe avec attention chaque matin lorsque je suis au jardin, la tournure d’une telle culture maison, dont le climat n’est pas particulièrement propice à celle-ci. Dans l’idéal, le piment basque à besoin d’une ambiance tropicale, soit douce et humide – selon ce qui est stipulé sur le site que je vous partage. Je les scrute également du fait que le piment peut être victime des pucerons, ainsi que de la mouche blanche.
Formation du fruit
par la fleur d’abord

Cela me rappelle ma jeune scolarité dans l’Indre, et ce moment magique que l’on appelait « leçon de choses ». Quasi certaine je suis, que cela vous rappellera aussi quelque chose !

Un piment qui n’entre pas dans la catégorie des piments dit « forts ». En cela, il rejoint plutôt le piment doux des Landes.


14/06

Connaissant bien les atours du piment d’Espelette, à ce stade de croissance ci-contre, j’émets toutefois un léger doute. Car en l’absence de sa traditionnelle forme conique, j’aurais alors, selon moi, cultivé autre chose que l’emblématique épice.
Mais patience, espérance à continuer de cultiver elles aussi, avant de me prononcer plus avant.
23/06
Lors du we dernier, j’entendis qu’il me faut attendre. Parfois, les piments que nous effectuons par semis ne se présentent pas toujours selon l’aspect initial et habituel…

08/07

28/07
Ils arrivent à grands pas…


Les voici quasi parvenus à maturité
À ce stade, bientôt en conserves. Puis à ce stade, une remarque faite tout au long de ma culture : le piment peut être victime des pucerons, ainsi que des aleurodes ou mouches blanches. Je ne sais pas si de les avoir cultivés en pot leur aura éviter cela, mais a aucun moment, je n’ai eu à intervenir par rapport à cela. Pas un seul puceron sur les feuilles ou ailleurs de leur environnement immédiat .
Cueilli à l’état rouge ci-dessous (pour une première, destinée à coopérer avec des brochettes de poulet façon pique-nique), il peut aussi être farci et cuit au four, ou bien être utilisé comme condiment séché, réduit en poudre ou macéré dans de l’huile d’olive. Il peut aussi être congelé et se voir destiné à d’ultérieures préparations « sur le pouce »…

Du potager,
à la cuisine
Huile d’olive au Piment d’Espelette
Je n’ai pas résistée, lorsque je ramena le premier, je l’ai préparé pour l’unir à une carafe d’huile d’olive extra parfumée maison. Le piment d’Espelette peut être utilisé frais, tel qu’ici, ou séché, en poudre pour assaisonner divers plats. Il apporte une saveur unique et une légère chaleur.

Bonjour, merci pour les liens et la vidéo Espelette. Tout cela m’est très intéressant par votre blog que je viens souvent consulter, merci Muriel. Bon courage !
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Avec plaisir, Pierre-Louis ;)
Bonne semaine !
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Superbe article à partir d’un nouveau fit soi-même, j’adore le piment d’espelette ;-))
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Merci Géraldine, oui, délicieux !
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Article très intéressant, merci Miam Berry !
Bon dimanche Muriela, à bientôt.
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Merci Vailly, belle semaine également ;)
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De jolis photos, cet article est super et je vous souhaite une belle réussite.
Amitié
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Bienvenue Thomas, merci pour vos appréciations !
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Il est en pleine santé, bien vert et il a fait déjà au moins 1 fruit bien visible de ce que l’on verrait comme résultat. Merci de nous faire son petit journal au fur et à mesure de la culture, Muriel. Comme ça on se rend compte de ses avancées dans ton potager, vu que tu précises aussi les dates, génial !
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‘ Bon, faut pas rêver là,
vu les conditions climatiques ! ‘
Je crois qu’il vont être ravis de recevoir du 29 et 30° aujourd’hui, mais n’oublie pas Muriel, de les rattacher à présent, s’il sont assez hauts à ce qu’ai vu hier. Des orges sont annoncés chez nous dans le Berry ces temps ci. Normal avec les dépressions récentes.
Ps = une puissance du piment bien partie pour arriver comme tu l’espères. Bravo !!!!
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Tu as tout-à-fait raison ! Une chaleur maxi, l’ensoleillement ne peuvent que lui être profitable ;) C’est pourquoi ils sont été placés en conséquence. Je suppose que tu signifiais « orages »… Aussi, ils sont fixés avec des anneaux. Oui, sur le St-Amandois, c’et le second depuis le we.
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Moi, j’adore ! Pour la culture, c’est plein soleil ?
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Oui, du plein Soleil, Laurence. Cela pour une partie du jardin exposée à son maximum à ce propos.
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Je ne suis pas fan de piment, peu importe lequel, mais on t’envie d’avoir un si joli potager, amie.
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Merci ;) !
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C’est bien, tu nous partages chaque fois tes expériences de jardinage, et nous les faire apprécier sur les randonnées.
Bien vu! Bises .
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Yes, via dégustation, j’ai compris !
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Super descriptif Muriel : simple, didactique, liens intéressants !
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Merci Lorette, c’es gentil ;)
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Oh en effet ! 🤩
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J’ai bien entendu des pensées solidaires et particulières, à adresser au Pays Basque. Aux communes d’Espelette (cultures du piment) – d’Itxassou (cultures de la cerise noire) – Hasparren. Leurs habitants et producteurs, qui très récemment, viennent de subir les affres de violentes précipitations orageuses et chûtes de grêle, dans l’après-midi du 20 juin.
Amitiés berrichonnes.
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Merci pour ton article culture!
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Bonjour Muriel, je passe ce matin et merci à toi belle âme berrichonne ;-))
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Bonsoir Muriel,
Où en es-tu avec ceux qui sont mûrs?
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J’aimais bien lorsque tu donnais des nouvelles de ton essai. S’en ai où ?
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Bonjour Muriel, défi réussi, quel plaisir de voir vos partages.
Merci beaucoup.
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Superbes tes essais, bravo !
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Je pense que l’exposition chez toi y est pour beaucoup. Nous ne sommes pas très éloignés mais moi, je n’arrive pas vraiment à faire des piments aux grands villages.
Le soleil y donne mais ce doit être la terre, je ne fais pas dans les pots.
Bises, monte me voir dès que tu voudras Mumu.
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