Et on s’éclate dès qu’on a la recette : les grenouillons ne diront pas le contraire… Assurément, les beignets du Carnaval, leurs recettes faciles, leurs divers goûts, etc. Voici ma contribution, pour 2 personnes. A partager autour d’un thé, ou d’un pétillant sans alcool.

Avec l’arrivée du printemps ce mois-ci, marquant la fin du solstice, on célèbre la fête et les purifications par le feu grâce à un certain Monsieur Carnaval. Mardi Gras et carnaval sociétal, en phases lunaires puis cycliques, font leur retour dans le symbole. Le terme « Carnaval » trouve son origine dans les mots « carn » (viande) et « val » (dire adieu)… Mais à qui faut-il dire au revoir ? Carême approchant, la période est assujettie à faire ceinture sur la viande et les matières grasses.
C’est surtout pendant le carnaval, que l’on apprécie le plus les beignets maison. Vous me direz cela dans les commentaires. Quoi qu’il en soit, la particularité de ces beignets, c’est leur forme en assiette – voire assiette creuse.
On raconte que les paysannes les étiraient sur leur genoux pour leur donner la dite forme. Ce n’est pas une spécialités berrichonne.

On dit aussi que l’astuce des mamies pâtissières d’antan, au lieu d’utiliser la branche pour pétrir du batteur électrique, avaient une méthode bien à elles, qui consiste à jeter vigoureusement la pâte sur le plan de travail, au moins 50 fois ! Le résultat en valait la peine, puisque l’élasticité de la pâte était bien supérieure.
Les genouillons


Connaissez-vous
les « Genouillons » ?
Certains beignets sont confectionnés avec une pâte levée, d’autres avec une pâte à choux, mais ils partagent tous un point commun : ils sont cuits dans de l’huile. J’ai employé de l’huile de pépins de raisin ici, mais il est également possible d’utiliser d’autres huiles, comme tournesol ou arachide.
Pâte levée :
• 250 g de farine, 5 g de levure de boulanger
• 1/ 4 l de lait tiède
• 15 g de beurre fondu
• 2 œufs + 1 jaune
• 30 g de sucre
• zeste d’un 1/2 citron non traité
• 1 pincée de gingembre en poudre
• 1 pincée de sel

Par ailleurs :
• Huile de pépins de raisin
• Sucre glace pour la finition
Tamiser la farine dans un récipient, creuser un puits dans le milieu. N’ayant pas trouvé de levure fraîche de boulanger, j’ai utilisé celle en sachet, levure ajoutée aux précédents ingrédients.
1. Rajouter le sucre. Délayer avec le lait et y faire tomber du bord un peu de farine. Saupoudrer le levain de farine, le faire lever dans un endroit chaud à l’abri des courants d’air. Je l’ai couvert d’un linge propre, pendant 15 mn. env. jusqu’à ce qu’il commence à se craqueler.

2. Faire fondre le beurre, le battre en rajoutant œufs, sel, zeste de citron, poudre de gingembre pour obtenir un mélange mousseux. L’introduire dans le levain avec une spatule.
Dans une poêle, chauffée avec l’huile, prélever un peu de cette pate et faire frire (env. 175 °C ) 2-4 beignets des deux côtés. Les sortir avec un écumoire, les poser sur une feuille d’essuie-tout et les faire refroidir. Puis saupoudrer de sucre glace.

Maintenant j’ai faim…. !!!!!!!!
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N’est-ce pas ! ;)
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Merci beaucoup Miam Berry!
Je ne connaissais pas cette sorte de beignets en effet. On aime beaucoup vote blog et souvent vos recettes sont bien présentées et on aime les petites histoires que vous joignez.
Encore merci !
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Bienvenue Marc,
Merci pour vos appréciations laissées, cela fait évidemment plaisir ;)
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Les beignets de mon enfance que ma mère et faisait d’une recette conservée précieusement de ma grand-mère, étaient avec des pommes. Ils avaient la cote chez nous à la Lys saint Georges, lorsqu’on y allait pour le week-end. C’est vrai que ce sont des recettes simples et nous adorons!
J’en ai fait un temps, mais je ne cuisine plus ces choses, mes ados ne sont plus à la maison et mon mari est diabétique depuis l’an dernier.
Muriel, nous souhaitons une longue vie à votre blog, on aime beaucoup vous lire et pas seulement sur Miam Berry.
Nos amitiés,
LENARD Jean-Mi et Isabelle
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Bonjour Isabelle, merci pour cet agréable témoignage partagé sur Miam Berry ;)
Je vous souhaite une bonne continuation et, comme en ce moment, de belles journées quasi printanières.
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C’est vrai que le printemps pointe le bout de son nez depuis lundi, la carte de France est presque belle partout! Vos recettes sont très appétissantes, ça fait envie, c’est sûr si j’avais plus de temps à passer dans la cuisine!
J’ai deux questions Muriel : quel thé avez-vous servi?
Quel goût à le festillant sans alcool?
Merci d’avance!
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Tout-à-fait, et cela fait généralement grand bien au moral ;)
Je réponds aux questions…
1/ Il s’agit d’un thé vert à la fleur d’oranger, Marie-Laure. Absolument délicieux, délivrant fraîcheur et délicatesse gustative. J’apprécie beaucoup.
2/ Le « Festillant » est l’une de ces boissons sans alcool – un plaisir sans modération – est-il écrit sur l’étiquette. En fait, je l’ai juste posée sur la table pour la publication, en alternative de boisson possible avec les beignets. Le dit plaisir n’a pas été débouché.
A la base, c’est un nectar qui dégage une petite senteur discrète (ici la Cuvée Blanche), soit un vin désalcoolisé 97 % et sa provenance est de Bordeaux.
Je profite de la question pour dire que l’on assiste aujourd’hui à une demande importante de cette alternative, y compris au sein de certaines coopératives viticoles. Déjà, ce type de vin tend à avoir son propre public – nouveau – compter de nombreux adeptes à propos.
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Miam et beau !
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De jolis beignets que je trouve originaux.
Excellent après-midi, bises
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je découvre votre blog et ses articles alléchants, vos visuels donnent en effet envie Muriel.
Merci à vous, bonne continuation.
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