CULTURE CHOCOLAT : Le sujet choisi s’empare magistralement du cœur de nos cuisines. Le plaisir souvent renouvelé du « fait maison » et des recettes chocolatées à faire soi-même, voici autant de doux cadeaux pour de bons moments !
Remarquez que le dit sujet se tourne davantage vers l’histoire et la genèse de celle-ci. Je voulais ne pas faire long l’article, tant celle de l’histoire elle-même du chocolat l’est. Alors, pour introduire d’emblée l’une de mes prochaines réalisations, je vous partage avec plaisir ceci !
Voici peu, j’ai commencé quelques petites mignonneries – ce n’est pas un terme berrichon, celui-ci. Pour quelques confiseries maison et quelques demi-matinées, j’ai enfilé le tablier inspiré des paysages de Noël. Rassembler quelques inspirations autant que d’ingrédients leur étant nécessaires et donner suite à la catégorie confiseries et friandises, telle que voulue sur Miam Berry.
Découvrir un autre article.

Aujourd’hui, je commence mon article par quelques lignes à propos du chocolat, et pour cause, puisque avant-hier, je terminais la fameuse recette mystère dont j’ai parlé ici et ses résultantes, pour offrir avec le cœur. Vrai de vrai ! Recette maison qui vous emmène en région – une fois n’est pas coutume ! Mais avant de nous y trouver, quelques lignes quant à l’origine et l’histoire, précédant celles des latitudes de l’Espagne. Car en fait, si l’Espagne a effectivement joué un rôle crucial dans l’introduction et la popularisation du chocolat en Europe, l’histoire du chocolat, elle, commence bien avant son arrivée sur le continent européen.
Il était une fois,
l’origine et l’histoire des fèves de cacao
Les fèves proviennent des cabosses du cacaoyer, un arbre tropical qui se développe dans des climats humides et chauds. Originaire d’Amérique tropicale, cet arbre pousse principalement dans les régions d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, et en Afrique de l’Ouest.
Au commencement… Furent les Mayas, les premiers qui fabriquèrent la boisson chocolatée. Descendus d’Alaska au début du IVᵉ s. de notre ère, lesquels s’installèrent entre Mexique et Guatemala. Ils découvrent le caca hoyé… Oups, cacaoyer, bien sûr ! De cacaoyer se présentant à l’état sauvage, ils le cultivèrent pour en recueillir ls fruits, les fameuses cabosses qui renferment les graines de cacao qui ensuite vont être grillées, écrasées afin d’obtenir LA poudre qu’ils mélangeront avec de l’eau bouillante, et nommèrent cette préparation « tchacaouha« .
Les civilisations anciennes comme les Olmèques, et les Aztèques, aussi, utilisaient le cacao bien avant l’arrivée des Européens. Pour eux, le cacao était sacré, et ils l’utilisaient dans des rituels, des cérémonies et comme monnaie. Les Mayas et les Aztèques préparaient une boisson amère à base de fèves de cacao, souvent aromatisée avec des épices et parfois sucrée avec du miel. Cette boisson, appelée « xocolatl » par les Aztèques, était très prisée dans leur culture.
Comment firent-ils
pour faire mousser la préparation ?
Pour ce faire, ils se mirent à fouetter le tout avec des branches, pour que cela mousse et bulle. Ensuite, ils trouvèrent bon d’ajouter du piment, voire du musc, du miel, de la farine de maïs et burent. J’avoue ne pas les avoir vus procéder, mais au vu de ce à quoi nous raffolons depuis et désormais, ils ont dû y trouver leur Graal.
Le peuple Maya disparaît
Vers l’an 900, cette civilisation disparait brusquement. Le territoire laissé, sera à nouveau occupé par d’autres Indiens, venant eux aussi d’Amérique du Nord : les Toltèques puis les Aztèques, lesquels se régalèrent aussi des fèves de cacao.
Les Espagnols arrivent. En 1504, le chef du Honduras remet au navigateur des longs cours – Christophe Colomb – quelques fèves, et cependant, celui-ci n’y prête pas attention. C’est Hernan Cortes qui, en 1519, recevra en cadeau que l’empereur Aztèque lui fit non seulement des fèves, mais aussi pas moins de 2 000 pieds de cacaoyer.
Quelques-unes de ces fèves parviennent à Charles Quint et les soldats qui allient trouver en cette boisson force et courage.
Au 16ème siècle, les conquistadors, notamment Hernán Cortés, ont découvert le cacao lors de la conquête des Aztèques. Ils ont ramené les fèves de cacao en Espagne, où elles ont été adoptées par l’aristocratie. En Espagne, la boisson cacaotée a été modifiée pour plaire aux palais européens, en y ajoutant du sucre et des épices comme la vanille et la cannelle. Cette version sucrée du chocolat est devenue populaire parmi l’aristocratie espagnole.
Au milieu du XVIᵉ s.
Des moines établirent une nouvelle recette dans leur monastère du Mexique. Le piment est alors remplacé par du sucre de canne et de la cannelle. Fin XVIᵉ, le chocolat sort des monastères. Des « chocolaterias » s’ouvrent un peu partout à Mexico, puis apparaissent à Madrid. Bu froid ou chaud, c’est un tel engouement que le chocolat arrive en France, ceci grâce aux mariages royaux – d’abord par celui de Louis XIII et Anne d’Autriche – et plus encore, celui de Louis XIV et Marie-Thérèse. Deux reines de France venues d’Espagne.
L’Espagne a gardé le chocolat comme un secret pendant plusieurs décennies, mais au cours du 17ème siècle, il a commencé à se répandre dans d’autres pays européens, notamment la France, l’Angleterre et les Pays-Bas. Chaque pays a ajouté ses propres variations, rendant le chocolat encore plus populaire.
En Europe, le chocolat est devenu un symbole de statut et de richesse, souvent consommé lors de cérémonies sociales. Des salons de chocolat ont vu le jour, où les gens se rassemblaient pour déguster cette nouvelle boisson. Bien entendu, c’étaient des époques, mis à la nôtre, nul besoin de prétendre, voire s’identifier à un statut social aisé lorsque l’on croque un carré de chocolat.
Bien que l’Espagne ait été un point de départ essentiel pour la diffusion du chocolat en Europe, l’histoire du chocolat remonte à des milliers d’années dans les civilisations mésoaméricaines. Son évolution a été marquée par des influences culturelles et des adaptations qui en ont fait l’un des aliments les plus appréciés au monde aujourd’hui.
Sources par lesquelles j’ai rédigé l’article :
Wikipédia, Gargantua.
Ce qu’en dit le visiteur…

Amateur et passionnés de chocolat, à vous !
En cette pleine période de Noël rien n’est plus approprié que de rassembler au fil des lignes quelques commentaires qui fleurent bon la poudre de cacao, ou le petit carré de chocolat qui nous accroche avec des riens. Ou au contraire ! Et lorsqu’on se croit au printemps...
• On aime, ou pas
• Nos préférés
• Une anecdote
• Une recette

Truffes de Noël « Maison » & Variantes
Réalisation Miam Berry : 20/12/2024


Merci d’avoir posé le billet chocolat ! Bien trouvé, et ton image est suffisamment expressive pour moi, le gourmand !
Mais ce qui peut être intéressant de partager en ce moment de fêtes, c’est le coût du cacao qui est en train de se répercuter sur le prix des chocolats et peut-être même sur nos bûches de Noël.
L’histoire du chocolat, si elle est belle et fait plaisir, reste la hausse de celui-ci depuis quelque temps, comme les crustacés.
J’aimeJ’aime
Bonjour à tous,
Merci pour vos commentaires. Ce sont à ce propos ce genre de commentaires que j’affectionne tout particulièrement, qui vous font argumenter vos réponses selon vos aspirations du moment.
Alors oui, Jean-Louis. L’un des sujets qui permet le débat actuel passe bien sûr par les chocolats de Noël, tout en n’omettant pas l’actualité food parfois récurrente sur ce même sujet partagé, à vous lire.
Certains fabricants, par ailleurs, profitent, ne se gênent pas pour augmenter le prix de leurs pourtant petits sachets gourmands mis à la vente. Heureusement, le consommateur, du moins je le pense, sait aussi raison garder, d’autant que les chocolats à offrir ou à s’offrir ne sont pas les seuls constituants des gourmandises de Noël : il y a aussi le repas de Noël, le réveillon du 31, les cadeaux autres que ceux passant par le chocolat, etc., etc.
J’aimeJ’aime
Pour nous, notre bûche au repas de Noël sera sur la table des desserts, même si je suppose en effet, Jean-Louis, qu’il risque d’y avoir des écarts de prix par rapport à l’an dernier et le cours du chocolat de cette année. J’ai vaguement entendu en effet quelques consommateurs de l’Indre à ce propos.
Bonnes fêtes de Noël à tout le monde.
J’aimeJ’aime
Je plussoies à ton point de vue, il est important de fidéliser les traditions, qu’elles qu’elles soient.
J’aimeJ’aime
Bonsoir,
Le marché mondial du cacao et du chocolat, évalué à 53 890 millions USD en 2020, devrait atteindre 72 110 millions USD d’ici la fin de 2026, avec un TCAC de 4,2% en 2026.
Chacun se fait son idée sur la hausse du chocolat aux périodes de Noël et de Pâques. Perso, se faire à l’idée que faire plaisir, se faire plaisir compte toujours à cette période de l’année. Chaque année, nous achetons à Jeff de Bruges à Châteauroux, dans la rue Victor Hugo. Leur choix est incroyable et délicieux! Parfois un peu sur le marché.
J’aimeJ’aime
Merci pour ton commentaire ;) Laurence. Je connais, pour y être entré à plusieurs reprises. En effet… Exquis, mais surtout des friandises raffinées, des présentations soignées, une gamme très alléchante pour une clientèle connaisseuse.
J’aimeJ’aime
Muriel,
Je suis un addict du chocolat, devenu un phénomène viral chez nous à Tours, où j’espère que tu prendras l’un de tes week-ends pour que nous retournions ensemble au salon de thé que je t’ai fait connaître du côté de notre gastronomie. Le chocolat rythme ma vie et pimente mes voyages, et habite mon vocabulaire.
Travailler dans une chocolaterie raffinée et respirer chaque journée la bonne odeur des friandises chocolatées sur les étals et présentations dignes des grands maîtres en la matière, tu vois, cela n’aide probablement pas à se restreindre en gourmandises. Je mets au pluriel la gourmandise, c’est un métier de passion pour moi depuis plus de 8 ans.
Considère donc ma participation comme ma brève histoire sur le thème chocolat, ce matin, belle amie ! Un très grand merci pour tes deux blogs extra du Berry! Nous te souhaitons de très heureuses et belles fêtes en cette fin d’année.
Je te contacte , si tu le peux , ce week-end. Sincère amitié tourangelle,
Robin
J’aimeJ’aime
Oh, la joie que tu procures, transmets, en te lisant !
Véritable état d’esprit, passionné par ton activité, respectueux de la tradition des chocolats, en cette période la plus fructueuse pour le métier. Je te connais et te reconnais bien dans les propos, Robin.
C’est entendu, je vais y penser ;)
J’aimeJ’aime
Donne encore très envie votre article Muriel Noël 🤶
Bravo et réussie 2005 pour vos deux blogs auxquels je suis abonnés depuis jeudi.
joyeux Noel, bonne fête à vous !
J’aimeJ’aime
D’accord pour les aztèques et leurs cultures de cacaoyers. En passant, aussi avec les plantations de cacao grand cru du Pérou.
Bonnes dégustations de petits chocolats, attention au foie!
J’aimeJ’aime
Merci Alya, c’est gentil ;)
J’aimeJ’aime
Waouuu !!! Super article !!!!!!!!!!!!!!
Bises, Chavignol.
J’aimeAimé par 1 personne
Un pur délice, les truffes chocolat, j’adore ça !
J’aimeAimé par 1 personne
Belle réussite tes truffes et comme dit Valérian en les voyant, on doit n’en faire qu’une bouchée ! Je lui donne raison, ça donne envie de croquer !
Nous sommes comme toi, beaucoup plus café que chocolat. Le préféré de Valérian, c’est du chocolat au lait et moi, un à 80 % noir. J’ai vu sur ton blog du 90 %, et avec un café comme tu les aimes à nous servir, c’est franchement délicieux.
Bon début de week-end.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci, belle année 2025 à toi aussi, Muriel, pleine de créativité et réalisations culinaires! 🤶
J’aimeAimé par 1 personne