Spécial marchés d’été
Un producteur de Melons
Qui n’a jamais acheté un melon sur les étals du marché ? Pause matinale du samedi en huit avec un temps splendide, sur le marché où je me trouvais, avec mon panier bourguignon devançant à l’envie une projection d’idées de mets et bons petits plats à venir !
On ne pense pas vraiment aux tomates vendues sur les marchés, lorsque notre potager est, en nombre, fleuri de tomates. Les fleurs parlent d’elles-mêmes. Cette année, de nombreuses fleurs, quelles qu’en soient les variétés cultivées, et cependant ! Quand bien même, certaines tomates en raconteraient des vertes ou des moins mûres alors que d’autres le sont presque trop, et qu’en ce cas, il est temps de les récolter, sans craindre de dégarnir le mât, quel soit-il. Cela pour permettre le meilleur développement aux autres tomates qui sont encore bien vertes, d’après ce qu’en disent les amis cette année, quant à leurs cultures. Côté expérimentation nouvelle, je vous raconte cela dans un prochain article.

Cela me trottait dans la tête depuis un bon moment, rédiger un article sur un savoureux melon (hors ceux qui attendent nos mains depuis le supermarché). Eh bien on ne va pas se mentir ! La qualité gustative – en terme de melon, bien orangé et juteux comme on le veut – LE melon qui va nous faire craquer, est presque chaque fois présenté sur l’étal du marché. Force est de reconnaître qu’un melon de supermarché nous rarement craquer. Tout au plus, on espère qu’il sera bon.
Rappelons que tant qu’un fruit, un produit n’a pas d’appellation officielle, on peut aussi bien lui faire dire, qu’en penser ce que l’on veut. Ce qui pause un vrai problème, car on a vite fait de se laisser tenter. Je ne sais pas pour vous, c’est ce que je pense. D’autant que le fruit estival s’invite souvent sur nos tables.
Ce samedi-là, j’ai donc écouté ma gourmandise bien pensante, suivant le chemin invitant au cœur du marché de l’Indre que je connais bien. Il jouait à foule déployée un petit air de vacances et mon flair ne m’ a pas trahi. J’allais, en quête de melon, et, effectivement, c’est Mmmm
!
Matinée placée sous le signe des
Pays de La Loire
C’est de l’Anjou, que proviennent les deux melons ramenés du marché d’Issoudun.
La production maraichère Bio est installée au Prieuré de La Dive, lequel porte haut en couleur la culture des melons, elle s’y est spécialisée – melons et pas seulement, pastèques et légumes également. La commercialisation de leurs melons et pastèques représente plus de 4000 tonnes par an sur le département de Maine-et-Loire.

Leur particularité
Cela se distingue peu d’après ma photo. Et cependant, c’est, entre autre, ce que je voulais montrer de ceux-ci : plutôt petit melon, il présente comme une rosace en relief, les rainures saillantes et la peau épaisse et souple enveloppant la chair, apparait légèrement bosselée. Les veinures apparaissent même légèrement creusées, ce qui donne une singularité fruitière au melon Bio du Prieuré.
D’une peu épaisse, il renferme peu de pépins contenus en son milieu, comparaison faite avec d’autres melons, comme le charentais en provenance italienne de Cantalupo in Licata.

Le voyage d’une rose

Cette entreprise vit le jour en 1973, sur la commune de Cizay-La-Madeleine. Une entreprise en production de melons et pastèque tout d’abord, suivirent ensuite la culture des légumes.
Le Prieuré de La Dive
8 rue des Chasles, Fosse Bellay
49700 Cizay-La-Madeleine
Tél. : 02 41 67 00 72
contact@prieuredeladive.fr
Avec délices gourmands 
Le Charentais / Cavaillon, le Cantaloup, Melon d’eau (aussi la gemme),
ou bien le Mielat… Parmi ceux-ci, lequel préférez-vous,
cuisinez-vous plus volontiers ?
Pour faire honneur à ce joli fruit gorgé de saveur par le Soleil d’août, j’ai décidé de faire quelque chose d’un peu différent. L’association du melon frais et du bouquet de basilic frais puis mixé, yaourts maison.

Qui dit été, dit melon ! Absent du potager cette année, contrairement à la pastèque. Enfin du beau, et du très frais lorsque très chaud, lorsque les températures sont aux plus hautes.
Quelques jours après, les saveurs de ce melon rencontrèrent celles d’un dessert exquis de légèreté et de fraîcheur… Je ne dis que cela, tant que la publication n’est pas mise en ligne.

De beaux melons, oui s’il vous plait ! Au moment ou j’écris ceci, je suis assise dans une température de 24 °C à l’ombre du bureau.
De la délicieuse gourmandise estivale,
rien ne s’est perdu
D’un passé proche, je vous ai présenté la Bible de mon potager, celle expliquant au fil des pages tout le bien fondé à produire ses graines Bio, à partir de fruits, de légumes, de plantes et de fleurs prototypes. Eh bien la petite soucoupe était missionnée à l’expérience de récupération, en terme de graines du melon Prieuré de La Dive. Je renvoie mes fidèles lecteurs à l’ouvrage si je puis dire !
Cela va peut-être vous étonner, mais le melon que nous appelons » fruit » est en fait de la famille cucurbitacées, ce qui en fait un légume et non pas un fruit.
En fait, voici la variété de melon qui dès février 2025, sera soigneusement semée à l’intérieur pour être plantée et cultivée, dès les épisodes Saints de Glace à ne plus craindre. Au jardin, tout s’anticipe ! C’est pourquoi je recueillais les graines aussitôt les melons préparés à ma recette hyper gourmande et à la fois délicate. J’aurais l’occasion d’en reparler d’ici là.



Oh ce joli panier d’été que voilà! Je suis bien d’accord aussi Muriel, pour avoir un beau melon gustatif, il ne faut pas se contenter de savoir le choisir, il faut savoir où l’acheter.
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J’ai hâte de partager ta recette Muriel.
Merci.
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Je ne suis pas trop regardante pour sa provenance, parce que j’adore le melon.
Dns ma cop à Bourges, je les achète et ils défilent en ce moment Mumu!
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Bonjour,
Je ne suis pas en vacances, les miennes étaient en juillet et franchement, avec les chaleurs d’en ce moment à Vierzon, désolée mais le melon sur l’étal attendra. Tu sis, il y a aussi de bons melons de supermarché, cela me facilite, mon emploie du temps pris pour les enfants et le grand, enfin tu vois.
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J’adore le melon mais je ne sais pas vraiment le choisir. A quoi reconnaître ?
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A Saulais, on achète le charentais, il est bon, la peau et fine et le weekend, l’été, on prévoit toujours un peu plus.
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Merci pour le partage et bravo pour votre blog Miam Berry 😍
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Bon dimanche Muriel !
A propos du panier : je me souviens, je faisais le marché de Saint-Amand Montrond avec toi et tes amis pour après le café. Tu l’as acheté artisanat local, mais je ne vois plus la personne présente à son emplacement habituel.
Beaucoup de bises, amitié !
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Très rafraichissant avec cette fournaise.
Merci beaucoup !
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