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Clarté estivale de faite toute relative, alors que festivités de saison et papillons misent en scène. Après avoir essuyé les trombes récentes, et parmi les bonheurs que nous offre le retour de l’été, il en est un qui, de mon point de vue, les résume et les exprime tous : c’est l’union enfin accomplie entre intérieur et extérieur, soit entre une demeure et le jardin. Durant tout l’hiver, la première a été notre refuge, ainsi que l’objet de nos projections, tandis que le second attendait sa phase ascendante voire son heure, ne pouvant guère nos offrir que quelques partitions heureuses tout de même, à imaginer, depuis la fenêtre. Et voici que la frontière entre ces deux univers s’estompe.

Dès le petit matin – soit les cinq heures passées – sacré réveil ponctuel on ne saurait prédire (dire avant) avec plus de précision – les piaillements doucereux dans un premier temps et les chants discontinus en second des oiseaux, invitent à projeter dans une nouvelle journée.

Quand les beaux jours sont de retour, pas question de rester enfermé. On aime bien davantage avoir à s’occuper d’un jardin, de s’entourer de fleurs de respirer leur parfum, d’écouter dame nature. Alors qu’à l’heure du thé, de jolies formes rondes aux coloris en harmonie font de cette heure l’un des meilleurs moments de la journée, une potée de verveine-citron sur la table et une limonade rafraichissante (artisanale de préférence car contrôle du taux de sucre), servie dans une carafe de verre très classique, s’invitent entre une pause jardinage et une lecture sandienne sous les ombrages bienfaisants d’un arbre.

Agréable refuge verdoyant

S’y détendre, y manger, partager !