Dernier jour de mai 2023.
Les groseilles en clôture ont à peine les joues rouges ! La saison débute pour elles, de quoi préparer bientôt de petites bouchées et délicieuse marmelade, gelée et jus, avec 3 autres groseilliers plantés depuis 4 ans en ourlet de jardin, devant le potager, chez vous aussi les amis.

Douces-amères,
les groseilles sont à croquer !


Mûries au Soleil, c’est ainsi qu’elles dégagent leur meilleur arôme. Pour les confitures en revanche, mieux vaut les cueillir pas trop mûres.
Les groseilliers (Ribes rubrum) font partie des rares variétés fruitières d’origine européenne, y compris les versions à baies blanches ou roses. Si les arbustes privilégient les climats doux et les sols légers et riches en humus, ils sont par ailleurs peu exigeants, produisent des fruits juteux et délicieux.

Les variétés les plus précoces mûrissent autour de la Saint-Jean, à partir de mi-juin. Mais la météo des semaines précédentes à de fait accéléré cette maturité saisonnière. En choisissant bien les variétés, et son on a suffisamment de place pour les accueillir, on peut même prolonger le plaisir jusqu’en août.
Dans les régions de vignobles, plus chaudes, c’est plus judicieux de placer les groseilliers dans un endroit un peu ombragé, par exemple entre de grands fruitiers, ou bin éventuellement en bordure d’une haie.
Les cassissiers sont eux aussi répandus dans toute l’Europe centrale. On leur reconnait de nombreuses vertus.
Planter les groseilliers,
et les multiplier

On peut en planter dans un pot presque en toute saison, mais la réussite est meilleure lorsqu’on mène l’opération, comme pour tous les arbustes vendus à racines nues, après la chute des feuilles en automne ou au printemps, avant la reprise de la végétation.
Le saviez-vous ?
J’en fis l’expérience plusieurs reprises : les racines des groseilliers supportent mal que l’on fasse la chasse aux mauvaises herbes, car lesdites racines se développent peu profondément.
Les groseilliers se multiplient bien par boutures. Après la récolte, on coupe quelques tronçons des tiges de l’année – d’environ 20 cm – on supprime alors les feuilles et on place les tronçons dans un pot rempli de terreau humide et à la fois sablonneux. Quand les racines se sont formées, on replante les tiges à l’endroit définitif. C’est intéressant à faire, lorsque les arbustes d’origine comment à prendre de l’âge et se dégarnissent.
En cuisine


Muriel, quelle espèce de groseilliers as tu planter s’il te plait?
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Merci pour ta question Jean-Louis ;)
Alors pour les rouges : c’est le groseiller « Jonkheer Van Tests », à gros fruits.
Le blanc : à grappe « Versaillaise » en juin-juillet, celui-ci est doux et fruité.
C’est dingue ! L’un des tiroirs de cuisine s’est remplit d’étiquettes et de fiches, chacune appartiennent à tout ce que j’ai planté, tant au jardin qu’au potager, depuis 2006, cela permet de m’y référer encore parfois, pour les entretiens : ex le rosier Noéma, etc. Mais je reconnais aussi être un brin conservatiste.
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Merci Muriel pour ton article ! Cette année, nous constatons en effet de grands écarts par rapport à l’an dernier encore. Les petits fruitiers sont en avance aussi à Feux, peut être plus tempéré chez nous que dans le saint amandois …. Nous avons deux grands casseilliers déjà nettement bien formés et groseilliers à maquereau, nous pensons que la récolte sera bonne cette année : chaleur hautes et plein soleil démarrant juin !
Nos pommiers ont beaucoup fleuris, hâte de voir plus loin !
Amitié que nous te renouvelons par ce post, merci.
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Bonsoir Jean-Louis,
Heureuse je suis de te croiser sur le fil ;) et à propos de groseilliers. Je réponds dès à présent, je repars très bientôt ‘de fait je vais être éloignée de l’ordinateur). Ami, je relève un échantillon de ta diatribe :
Et je partage ton point de vue : le climat de l’un n’étant pas comparable à celui de l’autre. Le Boischaut St-Amandois faisant notamment office de cuvette, alors que ton village, au nord di Cher en Sancerrois. Sais-tu que j’en ai des images encore sur CD 2005 pas encore exploitées sur Berry Au Cœur de France…. Diantre ! Fichtre ! En vérité j’ai trois CDs volumineux du Sancerrois dans mes archives actuelles (pas encore trouvée comment acheminer LA priorité)…
Je ne aurais te dire à ce propos, quoi qu’il en soit, tout est en avance, oui ! Et puis nous échangeons avec beaucoup d’amis, cette année, tout le monde s’accorde à dire que l’on va miser beaucoup sur les jardins, tout ce que nous allons pourvoir produire ne sera pas à acheter, vue l’envolée des coûts légumes et fruits que l’on nous promet déjà depuis début mai.
Bises à tous les quatre,
Muriel
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Beaucoup de pucerons ils ont en ce moment, on le en débarrasse petit à petit. Les tiens sont déjà bien beaux, ont l’air sains ;-))
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Ils attrapent quand même un peu de moucherons de ci, de là, mes groseilliers. C’est souvent sur les groupes de feuilles tendres au sommet des tiges, que les pucerons sont. Si c’est le cas, n’hésite pas au sécateur à couper à cet endroit. Tu auras toujours bien assez de groseilles réparties ailleurs ;)
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Nous en avons planté 4 dans une rangée avec 2 groseilliers à fleurs, pour délimiter la partie du jardin à celle du potager. Pour le moment, pas encore de baies ( ils sont neufs depuis mars ). C’est pratique le groseillier car cela fait aussi comme ça une belle haie verte. Normalement, résistante, à ce qui nous a été dit en jardinerie, mais avec d’éventuelles canicules, j’en sais pas trop.
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C’est un excellent parti, Didier ! Cela fait même joyeuse une haie basse de la sorte, le groseiller à fleurs se couvre de fleurette rose l’été, nous n avions à St-Amand, rue Ernest Mallard.
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