Connaissez-vous ce qui s’appelle plus populairement le « pain bénit » ?
Votre envie de voyager dans le Centre de la France passera sûrement aussi par la découverte de ses spécialités & traditions culinaires. N’hésitez pas à nous dire cela dans les commentaires.
Originaire du Bas-Berry, la Vallée Noire : La Châtre, Sainte-Sévère, Crevant, Pouligny-Notre-Dame notamment, notre galette se nomme en vrai patois d’che nous le « Radillat« , pain bénit ou pain de Saint-Vincent, de forme ovoïde.
À part son nom de radillat – baptisé depuis la province berrichonne – je pense que la galette de pâte brisée qui fait sens à ce nouvel article publié pour les lecteurs de Miam Berry, peut en fait s’appeler différemment, selon les campagnes profondes et leurs anciens parlers. En Berry c’est le radillat. Il exprime un mets que les campagnes autrefois confectionnaient aussi naturellement, sans chichis ni fioritures. On l’emportait habituellement comme extra dans le panier qui composait le repas des moissons et des vendages par exemple. Il est véritablement issu des traditions culinaires populaires et il se faisait autrefois bénir pendant l’office religieux d’un dimanche matin, pour être partagé lors des vendanges aussi, ou bien encore, lorsqu’à l’automne, nous broyions les pommes pour mettre en bouteilles le jus des fruits.
Dans la mesure où le bon pain se voyait préalablement bénit à la grand’ messe, voire parfois même détaillé en morceaux pour être partagé aux paroissiens en l’église. Si je vous en parle dans ces termes, c’est parce que j’ai bien connu, alors que j’étais dans la campagne de Sainte-Sévère-sur-Indre, en Bas-Berry. Je l’ai parfois évoqué sur d’autres lieux et à présent, sur le blog.

On en trouve encore dans les boulangeries de campagne,
ici à Reuilly.
Préparation : 20 mn – Cuisson : 20 mn
Soit que vous en trouviez aussi,
soit que vous le réalisiez :
Pour l’accompagner d’un onctueux chocolat chaud, lors du goûter… Que sais-je encore !
• 500g de farine
• 250 g de beurre : à température ambiante
• 2 œufs
• 1 20 ml de lait
• 2 c. à c. de sel
1. Dans un saladier ou un cul-de-poule, procéder au mélange de la farine, du beurre des œufs et du sel. Puis ajouter le verre de lait et pétrir pour obtenir une pâte bien homogène. Vous pouvez vous aider du bol du robot pour le pétrissage de la pâte, avec le fouet adéquat.
2. Une fois la pâte prête, la diviser au coupe-pâte ou à la maryse, puis former des boules avec chaque moitié. que l’on laisse reposer 15 ou 20 mn. Puis faire une abaisse et mettre en forme. Habituellement, on lui donne une forme ovale.
Pincer les bords, piquer de part et d’autre la pâte, la dorer au pinceau et l’enfourner à 170 °C -th 6 jusqu’à obtenir une belle cuisson dorée et laisser refroidir avant de couper et déguster.
N’oubliez pas de vous régaler !
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Bon jour Muriel,
J’ai vu cela sur un marché de Vierzon, mais je ne savais pas que c’était le radillat du Berry.
Merci pour ton article ;-)
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C’est bien possible en effet, d’en croiser su le marché de Vierzon.
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Je te crois tout de suite Muriel lorsque tu parles de campagnes, j’ai connu aussi, pour moi, c’est comme une galette sèche de ménage, rien ne peut s’accommoder avec, même si il se mange facilement à toute occasion.
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Il y du beurre Louisa, même en petite quantité 😉
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Perso j’en ai fait qu’une fois il y quand même plusieurs années, c’était une réussite, et comme la personne précédente, je di que c’est un machin à croquer facile.
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Oui Géraldine ;) on aime bien le radillat !
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Tes vécus dans la campagne me plaisent bien Muriel, parce que justement, tout ça sent le vécu et je te trouve excellente quand tu te laisses encore t’inspirer par ton passé, amie! On t’y retrouve aussi pour le patrimoine rural et d’autres choses qui viennent nous parler du Berry. Le radillat, je ne connais pas, peut-être comme tu le préconises, sous d’autres noms.
Amitié, bises
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C’est laquelle, de boulangerie à Reuilly, que tu parles dans ton article?
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La boulangerie la plus proche du bar-tabac et e la place recevant el marché hebdomadaire.
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Tu as raison Muriel, je voyais cette tradition perdurer davantage dans l’Indre que dans le département du Cher, à comparaison des traditions du Berry.
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Je trouve que notre département de l’Indre est plus proche et plus volontiers passeur de mémoire, fidélise et dynamise davantage les traditions de notre joli Berry ;) et plus encore, autour de la Vallée Noire et de la Brenne.
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Moi je trouve qu’en prenant un moule sans fond carré ou rectangulaire mais à petite hauteur, c’est plus pratique qu’un moule ovale.
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Tu peux le réaliser aussi sur une plaque à pâtisserie, ainsi, tu lui donneras la forme voulue ;)
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Ben alors on en fait soi-même, du radillat, pour voir. Mais pourquoi tu ajoutes ‘ pain bénit ‘ ?
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C’est écrit Josée, parce que je l’ai souvent déguster lors d’offices religieux à La Châtre, Issoudun, Charenton-du-Cher. Le radillat était alors bénit sous les yeux des paroissiens, je l’ai connu de cette façon.
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Quand j’étais gamin et que j’allais chez mes grands-parents agriculteurs vers Issoudun, on avait cette galette sèche en effet, je confirme.
Les traditions, si tu ne les accroches pas au coeur, elles ont du mal à se conserver, c’est mon avis.
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Magnifique de réponse ;) !
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Pour le bien de tous les gourmands et gourmets de Miam Berry, merci Mumu!
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Merci à toi ;)
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C’était une galette simple, réalisée avec les produits du cru et souvent, cuite avec une cuisinière à bois, tu en penses quoi. Chez mes grands parents de l’indre c’était comme ça.
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A te lire, je suis de retour à Pérassay, devant ladite cuisinière trônant au milieu de ce qui s’appelait « cuisine » à l’époque. Une cuisinière avec un haut tuyaux de cheminée, une cuisinière avec les rond en fonte que nous déplacions à l’aide du fameux crochet qui le faisait bien …. ;) !
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Bonjour à vous
Je suis berrichonne et je vis dans les P.O. mais à chaque fois que je « remonte » je fais une razzia de « pain béni » le bon radillat à la boulangerie de Montierchaume 36, super bon et ce goût d’enfance …..super….très bonne boulangerie
Bien cordialement
Cathy
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