Ambiances estivales au jardin

– 6 juillet 2023 –

Bonjour et bienvenue !

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour quelques lignes écrites à l’augure d’un été côté jardin, papoter entre nous – le vôtre, le mien, le nôtre. C’et pourquoi je pensais plus particulièrement à un billet commun qui rassemblerait, autant que je le puisse, des amis et des habitués connectés à Miam Berry, ainsi que plus généralement, à des passionnés de leur jardin, de leur potager. Envie complète de rédiger quelque ambiances, tant que je vais être encore devant l’ordinateur, avec vue sur un environnement qui suit son cours : estival bien entendu !

J’ai zappée juin et cependant, il ne fut pas moins inintéressant en termes de satisfactions, de fait, juillet ne se conclura pas avant que vous avoir partagé quelques ambiances, ainsi que de vous solliciter à partager les vôtres.

Il s’est dit et redit…

Juin 2023 s’est présenté sans précédent

Juin s’est révélé être une période atteignant à plusieurs reprises des journées à hautes températures, jamais enregistrées au regard d’observations historiques. Sous ces conditions météorologiques, partagées entre canicule, orages désastreux qui sévirent en certaines de nos régions, il fut bien difficile de ne pas penser aux difficultés rencontrées par les personnes dont l’agriculture, les cultures diverses de cette même période sont une vie quotidienne. Aussi difficile de mesurer, à l’heure qu’il est, l’impact direct sur les fruits et légumes notamment, causé par ces multiples intempéries en si peu de temps : sécheresse, hautes chaleurs à plus de 39 °C souvent, salves d’orages destructeurs.

Juillet…

Du côté météorologie, du côté des températures, des journées plus que cuisantes auxquelles la nature et nous-mêmes, dûmes s’adapter aux journées caniculaires, entrecoupées de salves orageuses. Les premiers jours de juillet, marqués d’une couche blanchâtre le matin, pour repartir en fin de compte à l’assaut des fortes chaleurs en après-midi : par exemple pour ce vendredi 7 juillet est annoncé au moins 30 °C partout sur la France.

Voici de quoi nous mettre en quête de fraîcheur, et aussi, ne pas oublier les petits hôtes faisant tourisme actuellement, à la recherche d’eau pour se désaltérer surtout. En fin d’après-midi de ce 6 juillet, j’observais à ce propos un merle venu se désaltérer dans la vasque installée à l’entrée du portager. C’est assez rare pour ne pas le souligner. En effet, ce sont plutôt les petits plumeux, qui s’octroient habituellement ce privilège. Que nenni ! Les jours sont devenus rudes pour toutes les espèces, je crois. Quant aux papillons, ils perdent quelque peu leu grâce légendaire, là aussi, observés virevoltant presque à ras le sol. Aussi, j’ai réparti quelques soucoupes depuis le jardin, posées au sol, légèrement de biais.

Amis et blogueurs passionnés de jardinage, je ne vais pas vous raconter de salades ! Cultiver son potager en ce moment, relève probablement du parcours du combattant. D’autant que nous sommes tous plus ou moins sommés, parallèlement, à veiller aux arrosages. Faire sacrifice de l’eau, face aux chaleurs persistantes. Une malédiction ? Attendons de voir la suite, avant de plonger dans le rosé frais terroir, ou autres breuvages étanchant soif, pour noyer notre peine, au vu de ce que nous avons déployé d’enthousiasme en promesses dès le printemps.

C’est à peine si les nuits permettent des remises en ordre, le rafraîchissement salutaire à la plupart des plantations. Les laitues parviennent à disparaître, mêmes sous de grands ombrages tels ceux procurés par les larges feuilles de rhubarbe. Le feuillage des tomates a bien du mal à se refaire une santé, d’une journée à l’autre. Heureusement, les fruits résistent !

Un mois que j’aurais sans doute « loupé »…

De logique, l’effet de loupe – Jupiter – signifie « rapprochement » de ce qui est plus ou moins éloigné de vue. Nous sommes déjà le 24 et bientôt, juillet conclu. Semaines passées à grande vitesse. Pour vous aussi, peut-être. J’avais pourtant plusieurs petites choses que j’aurais voulu extraire du portable. Ces petites choses qui n’ont rien d’extraordinaire et sans doute communes aux vôtres, si vous avez le bonheur d’avoir un jardin, un potager.

Mais sincèrement, bien des choses à faire par ailleurs ! Parviendrais-je à enfin revenir compléter l’article ? À moins qu’il ne s’agisse plus simplement de faire éloge de la lenteur – comme chez Saturne. Heureusement, le plus utile à mes sympathiques lecteurs semble avoir été présent, en termes de publications. N’est-ce pas l’essentiel, se sentir utile au détour de nouveaux articles publiés ?

À vous lire, ce juillet collectif se jouait plus ou moins sur une semblable partition « jardins en souci – sursis » : feuilleton météorologique, où journées qui se suivaient se ressemblaient.

Une certaine nature tenant bon !

Je ne saurais dire s’il y a un lien de cause à effet. Juillet à offert un véritable ballet aux passereaux. Jamais de mémoire de jardin, ne sont venu autant de « Rouge-queue cette année. À tel point qu’il n’a pas été difficile d’en photographier au mois un. Ils ne sont pas farouches, ils apprécient particulièrement les jardins où ils ont de quoi se percher, ce qui est le cas dans mon jardin, ou bien marquer la pause. Sinon, le passereau est infatigable !

Rouge-queue

La petite boule sur la table, quelque peu ramassée, n’est autre qu’un rouge-queue.

6 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Avatar de Inconnu Lorette dit :

    Très jolie la fleur, qu’est ce?

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    1. Avatar de Muriel Muriela dit :

      Lorette, tu ne la reconnais pas ? Alors voici (bas de page).

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  2. Avatar de Inconnu Maure Jean-Louis / Feux dit :

    Je suis d’accord aussi, Muriel, arroser le matin tôt et tard le soir, pailler sont des solutions pour des personnes qui ont un jardin.
    Maure Jean-Louis / Feux

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  3. Avatar de Inconnu Lilie Tranzault dit :

    Pareil que toi Muriel, un jardin potager plutôt désolant sous les hautes températures.

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    1. Avatar de Inconnu Bertrand dit :

      Quand le sol est très sec, la pluie ruisselle et s’en va presque sans le mouiller : ravinement catastrophique ! En effet, il faut  » pailler » pour éviter la détérioration du sol, cet été c’est incroyable dans mon jardin aussi.

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  4. Avatar de Inconnu Amélie dit :

    Tout mignon, cet oiseau, il paraît jeune!

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