Et du jour au lendemain
Cette fois-ci c’est bon ! Les arbres du jardin peuvent se dépouiller et entamer leur lente transformation, au cycle d’un renouvellement prochain selon dame Nature. De période charnière qu’est celle de l’automne, et d’un 23 novembre 2023, la gelée blanche de la nuit passée, s’est emparée des toitures du St-Amandois.
Quelques arrêts sur images et vifs quarts d’heures

Comme si l’automne de cette presque fin novembre faisait subitement place à l’hiver, du jour au lendemain disais-je plus haut. En effet, après s’être bien éparpillées et répandues du jardin jusqu’au potager, les feuilles qui ne se ramassent pas chez moi à la pelle, plutôt au souffleur feuille à feuille et autres vents lestes d’un air ambiant.
La mésange est très réactive,
qu’en dire du rouge gorge ?

De très loin. Sans aucun doute trop loin, pour que cet arrêt sur plaisance soit net. C’est un familier du jardin, moins du potager ou rarement. Il y a des semaines déjà, qu’il fait reparait au fond du jardin. Virevoltant inépuisablement du pommier aux cyprès bleus, des branches d’une saison passées en mémoire de lilas – qui lui, patentera jusqu’au printemps – le rouge-gorge veut examiner de haut la situation ! Et lorsqu’il ne se montre pas, je l’entends, par sa partition sonore si particulière.

C’est vrai que les arbres eux-mêmes ont craint pour leur saison. S’aura été seulement l’attente du 23 novembre, qu’ouvrant les volets, je pressentais l’arrivée d’une nouvelle métamorphose au jardin. Jusqu’à ce jour bénit pour la nature, le cycle automnal ne s’était pas réellement produit, et pourtant, les longues averses interminables auraient peut-être fait le changement. On se demandait bien « quand » les feuilles (hormis celles de nos taxes foncières) allaient se décider à tomber et joncher le sol en une majestueuse descente.


Et ces pauvrettes de pensées à la robe si légère, qui d’ordinaire se montrent si graciles, mais prises en ce moment dans un couloir aérien assez saisissant. Je devine sans peine une campagne berrichonne, toute proche, se réveillant sous ce givre matinal, à proximité d’une saison quasi ouverte officiellement, par des jours qui se suivent et qui ne se ressemblent pas.

Et ce petit bonhomme, tourné sur l’entrée du potager, en attente, lui aussi de rentrer se réchauffer et savourer un délicieux café, thé et chocolat de Noël.
Ce qui est dans les jardinières
résiste plutôt bien

Les suspensions n’ont pas bougé depuis la fin estivale, ce qui a permis aux géraniums-lierre d’obtenir de dame Nature une rallonge.

Ici & là !
Ci contre, on distingue encore bien les hautes tiges des cosmos en fleurs (photo 21/11).

Puis…
A les entendre mais sans les voir, haut perchées, je ne pense pas que celles-ci faisaient le pied de grue ! Hier 22/11. Juste au démarrage de la vidéo, en bas.

Bonjour les amis,
Je vous espère en excellente forme, peut-être occupés par l’esprit de Noël, vos préparatifs des Fêtes de fin d’année en famille, avec des amis …
Aujourd’hui je reviens sur la météo très hivernale depuis la fin novembre. Par exemple en province berrichonne, nous enregistrions 0 °C en matinée du 26. Le 1° déc. j’avais au baromètre du jardin – 2° C à 10 h 27 – c’est dire combien il s’y est affiché dans la nuit de ce même 1° décembre.
Aussi, le constat de la longue descente (quasi interminable) des feuilles qui aurait dû se produire climatiquement bien des lunes avant, n’a pas résistée aux premières gelées du 26 novembre et plus encore, à celles sibériques les 1 & 2 déc.
S’il vous reste quelques feuilles, pensez à protéger d’un épais manteau le pied de vos pivoines du printemps dénier (voire 30 cm d’épaisseur) par exemple, pour les soutenir à mieux passer l’hiver qui se promet d’ores et déjà d’être rude. On entend aussi parler de neige à Noël.
Passez tous une excellente semaine, dans la joie et la bonne humeur.
Muriel
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