
Le temps me dira si j’eus bien fait de le déterrer de l’emplacement qui était le sien jusqu’au début du printemps 2022. Jusqu’à présent, il a plus ou moins végété, ne semblant pas faire preuve de grand enthousiasme à s’élancer au sommet, si je puis le, dire ainsi ! Car s’agissant d’un fraisier grimpant dont la mission est de prendre de la hauteur, peut-être est-ce un fraisier dont la singularité requiert bien plus de temps de croissance au regard des autres que je vais appeler « normaux ». Si vous le connaissez, n’hésitez pas à échanger quelques mots ;)
Au tout début du printemps donc, je l’ai replanté dans un grand pot, lequel j’ai ceinturé de supports à tomates, pensant ainsi pourvoir à son ascension.
Cette variété, également connue sous le nom de Fragaria x ananassa, est une plante de la famille des Rosacées. Cependant, le terme « Mount Everest » dans ce contexte n’est pas courant, fait de fit . Il référence à une variété spécifique de fraisier ou à un cultivar ayant des caractéristiques particulières : se développe comme un couvre-sol et grimpe sur des structures, d’où le nom de « fraisier grimpant« . Quant à « Everest », cela traduit mot pou mot un fraisier se cultivant en hauteur, aidé par des supports adéquats. Si vous le cultivez, prévoyez à sa base de solides tuteurs, ou bien plusieurs réunis en tipis, fixés à l’extrémité.
Habituellement, le fraisier se cultive facilement placé dans un pot
Celui-ci est un large bac, et même si les racines du fraisier s’étendent plutôt qu’elles aient besoin de profondeur, elles peuvent tout-à-fait trouver « matière » ici. Bien sûr, comme toute culture en pot, cela réclame davantage d’apport d’eau. Il va falloir de ce fait jauger fin, juste ce qui va être nécessaire de ce côté de la partie qui à ce stade du rempotage, est loin d’être couru d’avance.

Culture
Les fraisier grimpants peuvent être cultivés dans des jardins, des pots ou des jardinières.
Ils nécessitent un arrosage régulier et une taille appropriée pour favoriser la production de fruits.
°Je remarque que la variété grimpante se propage moins souvent par des stolons (tiges horizontales qui s’enracinent pour produire de nouvelles plantes) que ceux d’une culture habituelle. Si vous le cultiver aussi chez vous, n’hésitez pas à partager en commentaire ;)
Il existe de nombreuses variétés de fraisiers, et certaines peuvent être spécifiquement cultivées pour leur capacité à grimper ou pour des conditions climatiques particulières. Si « Mount Everest » fait référence à une variété, il serait utile de vérifier avec des pépinières ou des catalogues spécialisés pour obtenir des détails.
Entretien
- Fertilisation : Utilisez un engrais équilibré pendant la saison de croissance.
- Maladies et ravageurs : Surveillez les signes de maladies fongiques ou de ravageurs comme les pucerons. Pour ma part, je n’utilise que des produits pour l’agriculture biologique : savon noir, décoctions à base de plantes…
Quelques arrêts suivis…


Ce qui s’appelle « faire pot commun » …
Entre fraisier central, ipommées et pourpier semé autour




2025


Mount-Everest développe au cours de sa croissance
de longs stolons que j’attache sur les supports,
comme ci-dessous.


Il produit de longues tiges à palisser.
Ici sur tuteurs.

En paillage, le pourpier empêche aussi le développement d’adventices.
Les dernières gelées de printemps écartées, j’essaie sa culture parmi le pourpier annuel, espérant une pollinisation fruitière des abeilles qui y viendraient butiner. Les premiers fruits ont été à la mi-mai. Au tour du développement des feuilles et surtout des stolons que je guident sur les supports au fur et à mesure de leur croissance sur le pied mère : le grand pot ne contient qu’un plant.


En septembre, je vais récupérer 2 stolons à jeunes feuilles, en les plantant directement au sol, à la base du pot. En octobre, je préparerais un grand pot comme celui-ci, et je placerais au centre le plant qui se sera le mieux développé, pour le cultiver de la même façon : terreau et compost de bonne qualité, bien drainé, pour la saison prochaine.


Juin : avec ces périodes chaudes, je l’arrose régulièrement, de même que les nouveaux de l’année.
En fait, pas temps de période sèche voire de canicule possible, sinon, je reviens à une fréquence d’arrosages modérée.

Je ne laisse en culture que 3 stolons que je couperais cet automne. Tous les autres sont coupés pendant la culture, cela pour favorise à la fois la structure du plant et son développement en pot.



Bonjour Muriel,
Je la pensais plus petite, la fraise de cette espèce.
J’aimeJ’aime