Voici un arbrisseau sympa, vivace et à feuilles semi-caduques, d’un port bas et plutôt informel. Si vous préférez des fleurs blanches, optez pour la variété Albus.
Culture
L’hysope a besoin d’un sol bien drainé, ainsi que d’un bon ensoleillement. Comme elle se plait vraiment bien chez moi, chaque printemps, je la rabat fortement, ce qui fait fructifier sa repousse. Je coupe les plantes après la floraison. Elle est exposée à l’ouest, un petit buisson à rameaux, comme sur ce cliché fait en live du potager.
Elle résiste bien au coup de chauffe de l’été et c’est une plante que j’oublie pour vaquer à d’autres occupations. Elle continue de croître sans besoins particuliers et d’ailleurs, elle se ressème toute seule comme une grande, par sa floraison en épis et ses graines qui retombent sur le sol après défloraison. Prenant beaucoup d’ampleur depuis cette année, je l’ai dédoublée par rapport à l’allée d’entrée, j’ai mis la seconde partie vers une exposition soleil moins ardent l’été. Elle fleurit de juillet à septembre.

Hysope : herbe sacrée – Herbe sainte.
En cuisine
C’est une condimentaire à l’arôme mentholé et légèrement camphré. Elle entre souvent dans la composition de mes plats d’été et début de l’automne, en salades, sauces, l’hysope accompagne les grillades et les potages que je prépare.

Les feuilles d’Hysope cuites sont excellentes ! Un puisant goût de menthe, de sauge et de romarin et une pointe d’agrume. Elle peut être utilisée seule ou en bouquet garni, ainsi elle réhausse la saveur des viandes, poissons, ainsi que ragoûts et potages. Elle peut aussi être infusée dans un sirop, par exemple pour parfumer une salade de fruits, ou incorporée dans les tartes.
