La belle orange a conquis le monde entier grâce à sa bonne mine, sa rondeur sympathique et son goût unique. Blonde ou sanguine, gorgée d’énergie, elle tombe à pic pour illuminer l’hiver bientôt parmi nous !

Longtemps rare, l’orange fut réservée aux tables des plus aisés et ne commença véritablement à se répandre qu’à la fin du XIXe siècle. Pour la majorité des familles, elle était seulement présente lors des fêtes de fin d’année. Au cours du XX e siècle, elle se démocratise et devient un fruit – présent toute l’année – sur l étals.
Il est aujourd’hui d’usage de distinguer deux grandes catégorie d’oranges, les blondes qui représente la majorité du marché, et les sanguines.
Parmi les blondes, les plus consommées sont les navel, apparues sous forme d’une mutation.
Cette mutation à lieu depuis des vergers brésiliens, vers 1850 e facilement reconnaissables par la présence d’un petit fruit rudimentaire dit « ombilic », plus ou moins apparent, qui se développe à leur base. De bonne taille, sans pépins, avec une peau rouge vif et une dizaine de quartiers, cet excellent fruit de bouche se décline au fil de la saison : en naveline, de novembre à janvier, en waschington navel, à l’ombilic très marqué, de décembre à mars, et en navelate, fruit tardif à l’ombilic en pointe, de mars à juin. Toutes ont l’avantage de se peler facilement pour couvrir une chair croquante, juteuse et sucrée.
Rouges à l’intérieur
comme à l’extérieur
Les sanguines ne sont présents qu’en hiver;
Des variétés bien particulières qui ne sont pas issues, comme on le dit parfois, d’un improbable croisement entre un oranger et un grenadier !
La maltaise, surnommée « reine des oranges » est la plus connue pour la qualité exceptionnelle de sa chair très juteuse. La moro de Sicile, avec sa chair bordeaux, presque noire en fin de saison, donne un jus aussi sucré que parfumé.
Proche et de même origine, la Torocco est comme toute les sanguines, un excellent fruit de bouche et de jus.


