
Billet d’humeur – 3 avril
Dans une ville paisible du Berry, après une matinée entière d’écriture passée au bureau, je réservais le début de cet après-midi à reprendre les allées du potager. Du tout venant et restant au bon loisir d’une Berrichonne en passe d’entreprendre un bon nettoyage.
Quatorze heures. Je me dirige, enthousiaste, et projette sur mon écran mental ce qui est à prioriser. Les images ne tardent pas à venir. Mais ce qui rend mes élans encore plus généreux, c’est de pouvoir jardiner en écoutant de la musique : parfois classique et à d’autres instants, céleste : j’ai une collection de l’auteur Michel Pépé à ce propos. Certaines que j’ai depuis plus de 23 ans, lesquelles n’ont pas prises une ride, tant ces dites musiques sont intemporelles. Écouter mes morceaux préférés avec les premières notes du printemps, et me penchant sur la grande allée des herbes aromatiques pour leur faire de jolies tenues de renouveau, a quelque chose de divin : musique classique, avec ses harmonies et ses émotions, et la musique et la nature peuvent s’entrelacer.
La mélodie légère et joyeuse me semble d’ailleurs s’harmoniser parfaitement avec le chant des oiseaux de retour : merles, bien sûr et pas seulement. Mais le merle n’est jamais en retard sur son planning, d’autant plus que de nombreux cerisiers sont abondamment fleuris dans le voisinage… Patiences amis à plumes, les délicieuses qui vous mettent tant le cœur et les papilles en joie, ce sera bientôt.
Puis, entre les rangées de fraisiers primeurs, la Gariguette et Surprise des Marchés en fleurs, c’est fort joli ! Ce sont mes deux précoces au potager Miam… Humm, quel bon prochain yoping, smoothie seront bienvenus ! Les puissantes sonates de Beethoven accompagneront les repiquages du choux, tandis que les délicates mélodies de Chopin feront fleurir les fraises avec une grâce inouïe. Le bien-aimé de George Sand, qu’elle nomma avec tendresse son « Chopinet ». Comme quoi, la musique a ce pouvoir d’apporter non seulement un bien-être à tout un chacun, aussi une nouvelle dimension au jardin et potager.
Les jours passeront, en écoutant de la musique tout en jardinant et potageant. Va très vite intervenir le chant de la tondeuse. Musique ronflante aux puissantes sonates, encore que je n’aie pas trop à redire quant à l’acoustique ambiante dans mon jardin.

En jours « feuilles » les 6 & 7 avril, comme si, elle aussi, était entraînée par cette symphonie vivante de l’équinoxe.
Vues et revues : les abeilles dansent déjà, à qui mieux-mieux, au-dessus des pâquerettes écloses, dès le Soleil les réchauffant. Quand absence, la pâquerette est frileuse et de fait, elle se referme. Et puis, pour clore cette journée, un Aurore, aperçu virevoltant au dessus du lilas. Ce papillon se nomme ainsi car il est de teinte crème et que le liseré de ses ailes de petite taille est orangé, tel le Soleil à son lever.

Je vais y penser Muriel, l’idée est bonne ! Pour moi, se serait plutôt les Beatles.
Je craindrais de manquer de dynamisme, avec de la classique où de la musique des sphères.
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J’aime bien écouter de la musique avec des paroles, lorsque je suis au jardin. J’ai une liste enregistrée sur mon téléphone et avec les écouteurs su les oreilles aussi, je passe d’un travail à l’autres contente de moi.
Amitié
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Bonjour Muriel,
Ecouter de la musique en travaillant le jardin, ça doit ajouter un peu de magie.
Je n’ai pas encore fait à Châteauneuf, avec le matériel faire suivre par discrétion.
Bien vu, bises !
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