Plante officinale et aromatique fleurant bon le Soleil, j’ai relevé au potager cette semaine le visuel d’un pied de romarin, au joli vert printemps. Bientôt mars et avec lui, je réitère de bonnes habitudes.
Très facile à faire pousser et à entretenir en quelques coups légers de sécateur, pour lui conserver une belle forme et le rafraîchir deux fois l’an. Une fois planté, s’il se plait à l’endroit que vous lui avez réservé, il profitera vite. Egalement surnommé « l’herbe aux couronnes », le romarin est reconnu depuis l’Antiquité pour ses nombreuses vertus.
Aussi, une très ancienne légende, remontant au Moyen-Âge, raconte que pendant la fuite en Égypte de la Sainte Famille, la Vierge Marie aurait perdu son manteau d’une belle teinte azurée qui la recouvrait. En tombant, ce vêtement sacré se serait accroché aux rameaux d’un arbuste couvert de fleurs. C’est ainsi que les petites fleurs du romarin se son parées d’un bleu céruléen, en hommage à la Sainte Vierge.
Je le cultive de mars à mai ou vers la fin de l’été, jusqu’en octobre.
Drainant, antioxydant et anti-inflammatoire, il est utile dans tous le cas de fatigue.
Au sortir de l’hiver je me fais chaque année une cure détox d’un mois, en utilisant ses feuilles soit fraîches ou sèches – puis en infusion de 2 g dans 150 ml d’eau bouillante : pendant 10 minutes, à raison de 2/3 tasses par jour.



D’un godet sorti d’une jardinerie, il y a quelques années, est devenu depuis un petit buisson ardent, il croît à mi-ombre du potager.
