Berrichons, vous reconnaissez j’en suis sûre !
Pour le besoin d’une recette élaborée en mode « gelée de coings » que j’ai partagée il y a quelques jours, voici pour cette dernière semaine de novembre, quelques photos faites depuis le verger de Reuilly, en début de l’automne cette année.

Il y a quelques jours déjà, nous nous retrouvions pour cet article mis en ligne et à la faveur d’un excellent fruit d’antan. Ce même fruit, d’hier à aujourd’hui, toujours aussi prisé et qui se déclin encore en d’aussi nombreuses recettes vraiment gourmandes et de plats tous aussi délicieux les uns que les autres. Mes souvenirs solidement incarnés à la campagne, mais aussi récemment, me plaisir d’avoir partager la discussion, avec une connaissance qui, elle, disait que lorsqu’elle allait visiter ses parents berrichons installés dans la campagne de l’Indre, elle se voyait offrir régulièrement à la saison des confitures de coings, quelques pots qu’elle avait bien du mal à terminer, expliqua-t-elle. Comme quoi ! Et d’ajouter qu’elle préférait la compote à la confiture.

Difficile de trouver plus nature et plus authentique que le goût du coing ! En fait, c’est un fruit parmi ceux dont la saveur a été la moins modifiée au cours de l’histoire. Malgré tout, la personne avec qui j’échangeais lui trouve une petite amertume, c’est celle-ci qui provoquerait chez elle cette difficulté à apprécier saveur gustative et texture dudit fruit. Sinon, c’est un fruit qui met quand même beaucoup d’heures d’ensoleillement pour parvenir à cette maturité colorant sa peau épaisse et duveteuse d’un jaune franc. Le coing murit sur l’arbre et se récole vers octobre.