S’il est en Berry une star du terroir, c’est bien la courge ancienne » Sucrine du Berry ». Arrivée à son terme de pleine maturité comme fruit de l’automne, elle se présente avec une chair d’un orange très prononcé et, tel son nom l’indique, sucrée et vous propose plusieurs préparations.
Parmi le spectacle des couleurs de la nature et les bons produits de terroir, sont les pommes et châtaignes, qui ne seront pas à l’honneur que dans nos assiettes. Une savoureuse courge qui aurait pu ne plus être, si quelques personnes de l’Indre qui ont à cœur l’associatif, n’étaient pas intervenues en son nom « sucrine du Berry« , son terroir de prédilection.
Une courge d’hiver typique, dont la genèse de culture provient de Tranzault, commune située dans le département de l’Indre.
Les courges, comme les courgettes, sont les incontournables d’un potager, lorsque l’on a le plaisir d’en avoir un et que l’on aime jardiner, cultiver fruits et légumes. La sucrine du Berry, pour nos jardiniers locaux et maraîchers, est incontournable. Elle fait partie de la grande famille des cucurbitacées.
C’est une courge musquée et sucrée – d’où son nom – à la chair délicate, gorgée de Soleil qui lui donne cette teinte orange prononcé, d’autant que très riche en alpha-carotène, ainsi qu’en antioxydant.
Grâce aux échanges de graines dites anciennes et de plants faisant de véritables adeptes et amateurs de jardinages qui échangent entre eux leurs trouvailles, accompagnées de conseils judicieux de passionnés en journée dominicale, il peut être assez facile aujourd’hui de trouver un petit sachet contenant quelques graines bio de sucrine, alors que vous ne vous trouvez pas en Berry. Si vous souhaitez aussi en cultiver dans votre potager, tournez-vous vers une jardinerie ou bien via Internet.
Coucou Muriel, bel automne aussi ! Dans notre famille à Saint-Benoît-du-Sault on aime, mais nous n’avons de jardin. Nous la trouvons sur le marché de Saint-Août (nous avons lu vos reportages à ce propos et on adore, on a liké le marché de Châteauroux et Issoudun) et nous y allons à cette saison et en octobre.
Ma moitié aime cuisiner et il la prépare en potages beaucoup, c’est de saison. Il m’a dit ce matin « je vais aller sur Miam Berry, de superbes idées de recettes il y a » et il n’est pas du tout au courant que je suis en train de cafeter sur votre blog. Merci beaucoup, continuez sur Miam Berry et l’autre sont superbes pour nous !
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup Anonyme 😉
Il m’est arrivée de passer par Saint-Août lors de randonnées, vous avez d’ailleurs une église assez singulière, je vais même dire la seule en Berry à avoir un autel, notamment, si particulier. J’ai biensur ramenée des photos de ma visite, j’ai beaucoup à publier à partir de cet automne.
Bonne journée !
J’aimeJ’aime
Je préfère la sucrine du Berry au potimarron que je ne trouve pas si extra, enfin c’est mon goût. J’ai du mal à éplucher les courges d’hiver.
J’aimeJ’aime
En fait la peau est comestible, mais lorsque se sont des courges du jardin, parfois un peu sur la terre, j’épluche. Prenons l’exemple d’acheter, ce que je fais, je passe le côté peau sous un filet d’eau chaude qui attendrit cette peau et avec l’économe, l’épluchage est facilité.
J’ai aussi cette préférence. Merci et bonne semaine !
J’aimeJ’aime
Mais la sucrine du Berry, est-ce un légume ou un fruit ? j’aurais dit plutôt un légume.
Je vous souhaite un bel automne Muriel, ainsi qu’aux vôtres, vos amis et bien sûr votre passion du Berry qui d’après ce que vous publiez chaque semaine me semble se porter à merveilles!
J’aimeJ’aime
C’est une courge d’hiver et de variété fruitière, Jean-Luc, car une fois tranchée par son milieu, elle a des graines. Qui plus est, le fruit provient d’une fleur fécondée, c’est pourquoi c’est bien un fruit, en dépit du fait qu’elle se cuisine comme légume (potages, purée… et même en confiture), comme il s’est dit dans le fil).
La courge est d’une famille nombreuse et la Sucrine du Berry est issue de celle-ci, avec sa particularité. Courge d’hiver, elle se conserverait très bien jusqu’en février, à ce que je lis sur l’étiquette des conseils de culture des deux plants (conservée pour l’année suivante, intention de réitérer) ramenés du marché, ce printemps.
Avec d’autres, la Sucrine du Berry est depuis de nombreuses années déjà, sauvegardée par la Société Pomologique du Berry, qui a créée le verger conservatoire à Neuvy-St-Sépulchre dans l’Indre. Ce même verger conservatoire rassemble également la maison de la pomme et de la vigne. D’ici, on découvre par exemple la « Belle-Fille de l’Indre », la « Cravert » du Cher, la pomme de « St-Martin d’Auxigny ». En termes de poires, on a « Duchesse de Berry » et native de Clion, puis la poire « Curé ». Quant à la « Belle du Berry », il s’agit d’une variété de cerise.
Je me suis un peu éloignée du post initial « Sucrine du Berry », quoique, car en même temps, cela à permis de faire un peu le point quant aux variétés fruitières sauvegardées, Sucrine comprise.
J’aimeJ’aime
Bonjour Muriel
J’ai vraiment la hâte de lire les bons petits plats que vous allez nous préparer à base de sucrine 😉
Bravo, super votre blog !
J’aimeJ’aime
Merci, Valère ! C’est bien dans mon intention. Il existe en effet de nombreuses façons de l’accommoder, de l’entrée au dessert : absolument délicieuse !
J’aimeJ’aime
Je suis née en octobre et j’adore cette saison où les couleurs passent du vert au jaune, orange, rouge et marron. Quand arrive ma saison, je reprends les balades en forêt, je vais aux champignons, et j’aime beaucoup les couleurs des cucurbitacées très joyeuses et pimpantes. Une année il m’est arrivée de les vider et d’en collectionner quelques-unes sur des étagères de la cuisine. Comme a dit la personne précédente, je n’ai pas non plus de jardin, mais la sucrine du Berry est en effet délicieuse, on fait facilement des soupes après en avoir acheter.
Miam Berry est super 😉
J’aimeJ’aime
Je partage votre vison de l’automne, Claudine, ses couleurs flamboyantes et merveilleuses d’une période charnière préparant la nature à son long passage hivernal, mais nécessaire toutefois, car que serait le printemps sans hiver ?
J’aime comme vous faire de longues marches en forêt, aller à la cueillette des champignons, bref me ressourcer au cœur de cette sacro-sainte nature.
Le velouté est délicieux si on ajoute un peu de crème fraîche bio après avoir mixer le potage ou avoir fait avec le bon moulin à légumes. De temps à autre j’y ajoute un soupçon de piment d’Espelette pour relever subtilement la douce saveur de la Sucrine. Mais bon, je suis une inconditionnelle du piment Basque, que « madame + » ajoute modérément à toutes les sauces… 😉
J’aimeJ’aime
C’est vrai toutes ces couleurs sont trop belles, mais la sucrine je crois que je n’ai pas encore goûtée. C’est donc volontiers pour vos recettes Muriel, merci d’avance.
J’aimeJ’aime
Essayez-la, Manon, vous reviendrez m’en dire des nouvelles ensuite ! D’autant que l’essayer, c’est bien souvent l’adopter 😉
J’aimeJ’aime
Je ne pensais pas qu’elle avait une origine à Tranzault, je la voyais du Cher justement.
J’aimeJ’aime
Elle se cultive dans le Cher aussi biensur ! Elle est un véritable patrimoine gustatif préservé, de fait, elle voyage aussi.
J’aimeJ’aime
Bonsoir Muriel,
La sucrine va bientôt se trouver sur MIAM BERRY que j’adore comme blog, sincèrement.
Vous êtes à Saint Amand Montrond, je suis de Pouligny-saint-Martin, mais je crois avoir lu sur votre autre blog que vous connaissez ma commune (Berry roman que vous faites) et en faisant le marché bientôt, j’irais voir car nous avions un jardin que nous avons cédé depuis deux ans.
J’aimeJ’aime
C’est sympathique Jeanine, merci. En effet, je suis passée par Pouligny-St-Martin lorsque je suis allée à Briantes et à Notre-Dame de Vaudouan.
C’est une alternative excellente, raisonnée, que d’aller faire le marché lorsqu’il n’y a pas de potager à domicile. C’est la quête fidélisée de se mettre au contact direct avec nos producteurs locaux, y retrouver la culture du goût dans la mesure où nous apprécions davantage et prenons le temps de cuisiner ce que nous ramenons à la maison en termes de légumes, viandes-volailles- poissons, produits laitiers, vins de pays, etc. avec en plus et c »est ce que j’aime par-dessus tout, échanger avec nos petits producteurs. Et, toujours présents, le bon accueil avec le sourire.
J’aimeJ’aime
Nous qui ne cultivons pas de jardin, nous nous fournissons à l’AMAP à Bourges en saison, délicieuse on aime beaucoup aussi en velouté et tarte.
J’aimeAimé par 1 personne
Chez nous on en goûte modérément, nous avons plus de citrouilles dans les assiettes que la sucrine, nous ne la cultivons pas. Chaque année je sème sur une dizaine de graines en poquets (plus de chance de prise) sur un rang : 2 à trois. Cette année nous avons d’énormes citrouilles mais elles sont beaucoup de potages pour tout l’hiver. Ma compagne les rentre en cuisine une à une pendant toute la période hiver et par exemple, sur une seule citrouille, ce sont des préparations misent en conserves et préparées même à attendre dans le congélateur au garage.
Peu de courges rondes chez nous, nous sommes plus citrouilles, Muriela 😉
Bone continuation et à très bientôt.
J’aimeJ’aime
Parmi les courges, la sucrine du Berry à la vedette et perso, je ne la trouve pas si facilement. Ma grand-mère paternelle faisait avec le citrouillat, elle était de Préveranges la grand-mère Debournet Léontine décédée à Châteauroux.
Muriel j’aime franchement votre blog en deuxième partie du site Berry au cœur de France, trop top vos 2 😉
J’aimeJ’aime
Merci Alain, c’est gentil.
Oui, l’excellent citrouillat berrichon que l’on ne présente plus (sauf aux visiteurs passant ici et qui ne connaîtraient pas encore). Ce sont les anciennes recettes régionales qui ont beaucoup à nous raconter, à transmettre. Beaucoup de nos chefs et restaurateurs, pas tous, les revisitent, mais je trouve que parallèlement, cela perd un petit peu de leur genèse et charme initial. C’est mon point de vue que je partage avec quelques restaurateurs et traiteurs en Berry, qui ne sont pas forcément dans les livres culinaires. Après, je pense que tout se discute, mais soyons libres de…
Je vous fais parvenir quelques-uns de mes contacts avant de conclure cette semaine. Bonne continuation Alain 😉
J’aimeJ’aime
Bonsoir Muriel
J’interviens à propos de la sucrine qui fait partie depuis quelques années d’une spécialité en danger pour notre terroir berrichon. Je suis de Saint Gaultier. La sucrine et avec, l’agneau de l’Indre. Des produits régionaux qui passent pour être défendus par Slow Food.
J’ai lu avec un grand intérêt les personnes intervenues sur Miam Berry à propos de ce que vous présentez. Super blog qui relie nos racines berrichonnes à son terroir, surtout Muriel, ne changez pas de trajectoire dans vos prochaines intentions!
La sucrine est en voie de disparition , comme l’agneau pour mon département de l’Indre et cela est lié à une standardisation de la distribution, l’industrialisation et la consommation de l’alimentation qui conduisent à la quantité contre qualité.
Nous avons vous et moi, nos frères et sœurs du terroir une visions plus humaniste, plus saine du mot terroir. Nous n’obéissons pas comme des moutons, nous nous singularisons par nos choix et rapports fondés avec la défense d’une qualité de vie, de ce qui semble juste de respecter, de vrai, de bon, de délicieux, de protégé pour le meilleur du terroir, de la qualité des choses.
J’aimeJ’aime
Bel article, Muriel
J’aimeJ’aime
J’adore les anciens légumes. Merci!
J’aimeJ’aime