Imaginons que je vous propose deux sortes de persil, le plat et celui dit « frisé ».
D’instinct, lequel allez-vous choisir ? Tout en étant ouverte à vos échanges avec les uns et avec les autres, j’aime toujours vous lire vous le savez 😉
Un dicton dit que le persil doit faire sept tours chez Satan avant de consentir à germer : tellement cette plante est capricieuse à faire pousser. Parmi les fines herbes utilisées en cuisine, le persil prend la première place. Très riche en vitamine A, C, et E, en calcium et en fer, il fait partie des aromatiques non négligeables à mon sens, garantissant une excellente santé. Frais ou séché (idéalement frais), le persil possède de grandes vertus nutritives.
L’idéal est d’avoir les deux dans son potager ou bien, cultivé très aisément en pot ou jardinière sur le bacon par exemple.
Comme son goût masque les odeurs fortes, il a toujours été associé à l’ail. Mâcher du persil frais permet aussi d’avoir meilleure haleine. C’est une annuelle à feuilles plates ou à feuilles crispées dont les deux espèces ont les mêmes propriétés, mais seulement pas la même saveur…
En fait, le plat à l’avantage de dégager davantage d’arômes, bien ciselé et le frisé, je le plonge dans les courts-bouillons.
Culture
J’ai semé les miens à expos lumineuse, ensoleillée et mi-ombragée (contre coups de chauffe l’été). Depuis le printemps dernier, le persil délimite quelques planches cultivées.
Alors ! On le sème en avril dans un sol parfaitement désherbé, cela pour lui éviter le regard un peu perdu, et par après, de s’étouffer par les mauvaises herbes. Aussi, semez-le sur un sol perméable, bien meuble et humide. Recouvrez les graines d’une fine couche de terreau et l’arroser en pluie durant 6 à 8 semaines : les graines lèvent en général au bout de 4 semaines.
Vous pouvez aussi, après les Saints de Glace, installer entre mai-juin de jeunes plants achetés en godets.
* Le persil à la réputation d’être assez capricieux, mais quand il se plait, il se ressème abondement et peut aussi migrer seul, via d’un endroit à un autre des espaces aromatiques du potager. Il vaut mieux d’ailleurs lui réserver un endroit séparé, attendu que ses touffes se densifient et de fait, peuvent étouffer les plantes voisines. Alors on plante de nouveaux pieds chaque année, ou on sème selon, car le persil peut se ressemer comme disparaître chaque année.
Voilà amis, pour ce qui est du persil !
Il ne faut pas replanter du persil, ça porte malheur …. dans le berry….. 😄
J’aimeJ’aime
Jacques, je t’en fais promesse : au prochain escargot faisant focus sur la salade, je lui fait part de vindicte, ami ! Lui demande ce que lui-même en pense, préparé au beure persillé.
Ah ah ah !!!!
J’aimeJ’aime